Le développement de la coopération dans les domaines scientifique et éducatif entre la Russie et l’Afrique fera l’objet de discussion à Sotchi

Dans le cadre du programme d’affaires du Forum économique Russie-Afrique, une session sera consacrée à la coopération humanitaire et sociale entre la Russie et les pays africains. La rencontre sera animée par Irina Abramova, directrice de l’Établissement scientifique public fédéral « Institut de l’Afrique » de l’Académie des sciences de Russie, membre correspondante de l’Académie des sciences de Russie ; parmi les participants figurent Mikhaïl Kotiukov, ministre de la Science et de l’Enseignement supérieur de la Fédération de Russie, Igor Morozov, vice-président du Comité du Conseil de la Fédération de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie pour la science, l’éducation et la culture, Vladimir Filippov, recteur de l’Établissement public fédéral autonome d’enseignement supérieur « Université russe de l’Amitié des Peuples », Sarah Mbi Enow Anyang, commissaire chargée du développement du capital humain, de la science et de la technologie de la Commission de l’Union africaine, George Albert Omore Magoha, ministre de l’Éducation de la République du Kenya, Jorge Nhambiu, ministre de la Science et de la Technologie, de l’Enseignement supérieur et professionnel de la République du Mozambique.
« Nous comptons sur le développement ultérieur d’une coopération diversifiée entre la Russie et l’Afrique dans le domaine humanitaire, en premier lieu dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Nous sommes en train d’étudier les possibilités et les moyens d’augmentation du nombre d’étudiants des pays africains dans les universités russes pour les années à venir. Parallèlement aux mémorandums d’activités scientifiques et techniques déjà signés avec la Guinée, l’Ouganda et l’Afrique du Sud, les documents similaires vont bientôt être signés avec le Mozambique et la Namibie. Ces mémorandums prévoient des travaux communs dans des secteurs fondamentaux de l’économie africaine tels que l’agriculture, l’utilisation rationnelle du sous-sol et l’environnement. De nouveaux projets dans des domaines de haute technologie sont également envisagés, notamment dans la télémédecine et la technologie par satellite », a déclaré Mikhaïl Kotiukov, ministre de la Science et de l’Enseignement supérieur de la Fédération de Russie.
Irina Abramova, directrice de l’Établissement scientifique public fédéral « Institut de l’Afrique » de l’Académie des sciences de Russie, membre correspondante de l’Académie des sciences de Russie, souligne elle aussi l’intérêt porté par les représentants africains pour l’éducation russe : « Chaque année, le nombre d’étudiants des pays africains qui choisissent les universités russes augmente. Notre enseignement attire les étrangers par sa base scientifique solide et ses standards d’éducation élevées, notamment dans le domaine des sciences exactes. Pendant huit ans, de 2010 à 2018, le nombre d’étudiants africains dans nos universités a été multiplié par 2,3 ». En même temps, Mme Abramova a souligné la nécessité d’élargir et d’approfondir les liens scientifiques entre la Russie et l’Afrique. Tout d’abord, cela concerne un large éventail d’inventions dans les domaines de la biologie et de la médecine, mais aussi l’agriculture, les nouvelles technologies utilisées dans l’industrie minière et la géologie, l’exploitation des richesses des océans du monde, la recherche humanitaire.
Les participants à la session discuteront de ce que la Russie peut offrir aux pays africains dans le développement de la science et de l’éducation prioritairement dans le cadre de la mise en œuvre du « Programme 2063 » par l’Union africaine, ainsi que des nouvelles perspectives offertes à la Russie par la coopération scientifique et éducative avec le continent africain.
A detailed version of the Russia–Africa Economic Forum programme is available here.