27.07.2023
09:00–10:15
Pavillon G, salle de conférence G2

Technologies atomiques pour le développement de l’Afrique

L’un des défis stratégiques auxquels chaque pays est confronté dans le monde d’aujourd’hui est la mise en œuvre de technologies aptes à assurer la sécurité énergétique, garantir le développement durable de secteurs divers de l’économie et renforcer les capacités scientifiques et humaines du pays. Un certain nombre de pays africains considèrent déjà le nucléaire comme une solution de haute technologie qui a un impact socio-économique positif sur de nombreux domaines de la société, permettant la décarbonisation de l’économie et influençant la réalisation des objectifs de l’agenda mondial « durable ». Quelles sont les perspectives de développement de l’énergie nucléaire pacifique dans la région africaine et comment pouvons-nous coopérer dans ce domaine ?
Modérateur:

Rouslan Edelgueriev — conseiller du président de la Fédération de Russie, représentant spécial du président russe pour les questions de climat

Intervenants:

Doto Mashaka Biteko — ministre des Minerais de la République unie de Tanzanie

Alexeï Likhatchev — directeur général de l’entreprise publique d’énergie nucléaire Rosatom

Princess Mthombeni — fondatrice d’Africa4Nuclear, spécialiste de l’Afrique du Sud en communications internationales et les technologies nucléaires (video message)

Fidel Ndahayo — directeur général du Rwanda Atomic Energy Board

Zhemu Soda — ministre de l’Énergie et du développement énergétique de la République du Zimbabwe

Ibrahim Uwizeye — ministre de l’Hydraulique, de l’Énergie et de l’Exploitation minière de la République du Burundi

Ahmed el-Wakil — président du conseil d’administration de la Direction des centrales nucléaires de la République arabe d’Égypte

27.07.2023
09:00–10:15
Pavillon G, salle de conférence G4

Le sport : un pont d’amitié entre la Russie et l’Afrique

Pour les jeunes Africains, le sport est l’un des ascenseurs sociaux les plus accessibles et les pays africains ont un grand potentiel dans le domaine du sport. Dans le même temps, les spécialistes soviétiques, puis russes, ont participé et continuent de participer au développement du sport sur le continent. Il est donc naturel que les pays africains s’opposent à la politisation du sport et à la discrimination des athlètes sur la base de leur nationalité. L’un des nouveaux ponts entre les pays seront les Jeux de l’amitié, une nouvelle compétition mondiale intégrée que la Russie accueillera en septembre 2024. Quel est le potentiel des nouveaux formats de manifestations sportives proposées par la Russie ? Comment les échanges entre les comités olympiques nationaux et les fédérations sportives se renforcent-ils ? Quels sont les projets sportifs qui peuvent devenir un moteur de développement socio-économique pour l’Afrique, et comment l’expérience de la Russie peut-elle être utile à leur mise en œuvre ? Quelles sont les possibilités d’échanges dans le domaine de l’éducation sportive ? Quels sont les autres instruments de la diplomatie sportive qui permettent de renforcer la coopération entre la Russie et l’Afrique ?
Modérateur:

Dmitri Gouberniev — conseiller du directeur général, chaîne de télévision Rossia 1, commentateur sportif chez Match-TV

Intervenants:

Irina Viner — présidente de la commission de la culture physique et de la vulgarisation d’un mode de vie sain de la Chambre civile de la Fédération de Russie ; présidente de la Fédération de gymnastique artistique de Russie

Oumar Kremliov — président de l’Association internationale de boxe (IBA)

Oleg Matytsine — ministre des Sports de la Fédération de Russie

Adam Mthethwa — président de l’Association d’Eswatini pour les Jeux olympiques et les Jeux du Commonwealth (EOCGA)

Stanislav Pozniakov — président de l’Union des associations « Comité russe olympique »

Habib Sissoko — président du Comité olympique national du Mali (NOSCM)

Alexeï Sorokine — directeur général, Comité d’organisation des Jeux mondiaux de l’Amitié

Bukar Kossei Fatimé — secrétaire d’État à la jeunesse et au leadership de la République du Tchad

Abner Xoagub — président du Comité olympique national de Namibie (NNOC)

Participants à la discussion:

Kodzo Agano — secrétaire général, ministère des Sports et des Loisirs de la République du Togo

Viatcheslav Ekimov — président de la Fédération des sports cyclistes de Russie

Svetlana Orlova — auditrice, Cour des comptes de la Fédération de Russie

Roman Rotenberg — premier vice-président, Fédération de Hockey de Russie ; entraîneur principal du club de hockey SKA ; entraîneur principal de l’équipe de hockey Russie 25.

27.07.2023
09:00–10:15
Pavillon G, salle de conférence G1

Russie-Afrique : les technologies spatiales pour l’accélération du développement économique et l’amélioration du niveau de vie de la population

Les activités spatiales ont toujours été étroitement liées à la politique et à l’économie. Au même titre que la composante scientifique dans l’acquisition de nouvelles connaissances sur l’espace, l’humanité développe aujourd’hui fortement le domaine scientifique et appliqué des activités spatiales, accélérant ainsi le développement économique et améliorant son niveau de vie, notamment en garantissant la sécurité alimentaire, en réduisant les conséquences des catastrophes naturelles, en prévenant les crises humanitaires, en surveillant les ressources naturelles et en réduisant la pauvreté, en fournissant des télécommunications et en gérant les problématiques de santé publique. Les données issues de la recherche spatiale sont utilisés dans pratiquement tous les domaines : communications, sécurité, agriculture et utilisation du sous-sol, navigation, cartographie, science des matériaux et bien d’autres encore. Malgré les investissements matériels importants requis pour développer les programmes spatiaux nationaux et régionaux, les activités spatiales ont un effet multiplicateur et synergique sur l’économie, amenant la science et l’enseignement à un niveau supérieur et changeant qualitativement les perceptions de l’agriculture, de l’exploitation minière, du transport et de la logistique. Les perspectives et l’attrait économique du marché des services spatiaux ont conduit de grands acteurs privés à s’emparer largement du secteur des services spatiaux dans les pays en développement. Les activités commerciales liées à l’espace entrent souvent en conflit avec les intérêts des États nationaux. Les gouvernements, y compris ceux d’Afrique, sont donc confrontés au défi de maintenir la souveraineté de l’État sur le marché de ces services, de garantir la sécurité nationale et de veiller à ce qu’ils fonctionnent dans l’intérêt du développement de leur pays. Comment parvenir à une coopération équitable dans l’espace ? Comment faire en sorte que le partenariat et la coopération à long terme dans le domaine spatial l’emportent sur les intérêts politiques à court terme ? Comment les pays africains envisagent-ils l’avenir de la recherche spatiale au niveau des agences spécialisées continentales, régionales et nationales ? Quelles sont les priorités des pays africains en matière d’application des activités spatiales ? Comment les questions relatives à la formation spatiale sont-elles traitées ? Quels sont les régions et les pays qui sont actuellement des partenaires privilégiés des États africains dans le développement de leurs propres programmes spatiaux ? Quels sont les défis auxquels les pays africains sont confrontés dans l’élaboration de programmes spatiaux nationaux et régionaux et quelles mesures concrètes doivent-ils prendre pour surmonter ces difficultés ? Quel est l’état actuel et quelles sont les perspectives de la coopération spatiale entre la Russie et les pays africains ?
Modérateur:

Dmitri Loskoutov — directeur général de la société Glavkosmos

Intervenants:

Iouri Borissov — directeur général, l’entreprise publique dans le domaine spatial Roscosmos

Painos Gweme — directeur général par intérim de l’Agence nationale de l’espace et de géographie du Zimbabwe

Denis Kravtchenko — premier adjoint au président de la commission de politique économique de la Douma de la Fédération de Russie

Humbulani Mudau — directeur exécutif de l’Agence spatiale nationale d’Afrique du Sud (online)

Éric Misilu Mia Nsokimieno — directeur général de l’Institut géographique de la République démocratique du Congo (online)

Assedin Oussedik — directeur général de l’Agence spatiale algérienne (online)

Iouri Razoumny — directeur de l’Académie d’ingénierie de l’Université de Russie de l’Amitié entre les peuples Patrice Lumumba

Sergueï Tchernychev — vice-président, membre de l’Académie des sciences de Russie; directeur scientifique, institut de recherche en aérodynamique Tsagui.

Francis D. Chisea — directeur de la planification des recherches et du développement spatial de la République fédérale du Nigeria

Participants à la discussion:

Evgueni Nesterov — directeur général de la société « Système d’information satellite » Rechetniov

Petro Ernest Pesha — Directeur du centre d’excellence en matière d’information et de télécommunication de l’Institut de Dar el-Salam de la République unie de Tanzanie

27.07.2023
09:00–10:15
Pavillon G, salle de conférence G5

Nouvelles voies logistiques Russie-Afrique

Dans le monde d’aujourd’hui où les chaînes logistiques sont rompues, les questions de livraison rapide, stable et prévisible des marchandises deviennent de plus en plus importantes. Pourtant, développer la logistique est l’occasion d’assurer l’interconnectivité entre différents pays, même entre ceux qui sont géographiquement à très grande distance les uns des autres. La Russie a l’expérience de la création de projets multilatéraux à grande échelle, en premier lieu le corridor international multimodal de transport et de logistique « Nord-Sud » auquel participent 12 pays. Selon les prévisions, la croissance du trafic de marchandises via le Corridor international de transport « Nord-Sud » atteindra 41 millions de tonnes d’ici 2030. Des conditions objectives permettent aux pays du continent africain de joindre ce projet d’envergure. Dans un monde multipolaire, chaque pays a un droit inaliénable à l’égalité d’accès à tous les biens nécessaires tels que les produits agro-industriels, les engrais, l’aide humanitaire et médicale. Les nouveaux itinéraires logistiques offrent des perspectives d’accès en continu aux produits de base, d’investissement dans les infrastructures de transport et d’augmentation du volume d’affaires entre nos pays. Comment mettre en place un mécanisme efficace de communication entre la Russie et l’Afrique dans le cadre du CCI « Nord-Sud » ? Comment atténuer les risques de rupture des chaînes logistiques ? Quels sont les besoins des partenaires africains d’aujourd’hui en matière de développement et de modernisation des infrastructures de transport et d’approvisionnement en marchandises en provenance de Russie ? Que peut offrir la Russie aux pays du continent africain pour garantir une coopération systémique à long terme dans le domaine de la logistique ?
Mot de bienvenue:

Igor Lévitine — conseiller du président de la Fédération de Russie ; secrétaire du Conseil d’État de la Fédération de Russie

Modérateur:

Nonna Kagramanian — vice-présidente, directrice du comité exécutif de l’Association russe « Russie des affaires »

Intervenants:

Rouslan Davydov — directeur par intérim du Service fédéral des douanes (FTS de Russie)

Ivan Demtchenko — président du conseil de la société Novostal-M

Dmitry Zverev — Secrétaire d’État - Vice-ministre des transports de la Fédération de Russie

Alexandre Micharine — président de l’Académie du transport de Russie

Dmitry Murev — Directeur général, « RZD Logistics » SA

Vassili Osmakov — premier adjoint au ministre de l’Industrie et du Commerce de la Fédération de Russie

Alexeï Raïkevitch — directeur général de la société Glonass

Uwem-Edimo Sampson — directeur administratif de Trailtrans Logistics

Andreï Sévérilov — président du conseil d’administration de FESCO

(online)

Participants à la discussion:

Victor But — Honorable Président, Fondation pour l’assistance aux compatriotes en situation critique à l’étranger « Le chemin du retour »

27.07.2023
09:00–10:15
Pavillon G, salle de conférence G6

Russie et Afrique : un partenariat en faveur de la souveraineté alimentaire

Bien que l’agriculture emploie plus de 60 % de la main-d’œuvre africaine et représente environ un tiers de son PIB, le continent africain est la région la plus touchée par l’insécurité alimentaire dans le monde. 278 millions de personnes en Afrique souffrent de faim chronique, soit 20 % de la population du continent. Si les tendances actuelles se maintiennent, les importations de denrées alimentaires – aujourd’hui évaluées à 55 milliards de dollars par an – doubleront en valeur d'ici 2030. Aucun miracle n’est en vue : avec les guerres de sanctions, la logistique et les chaînes de production perturbées, le volant de l’inertie de l’inflation sur les produits alimentaires partout sur la planète va prendre de l’ampleur. Dans ce contexte, la seule solution au problème critique de la faim sur le continent africain est d’assurer sa souveraineté alimentaire. Le potentiel de la production agricole locale est considérable. Les experts estiment ainsi que 60 % des terres fertiles du continent restent inutilisées. Que faut-il faire pour mettre en valeur ce potentiel ? Comment la Russie peut-elle aider l’Afrique à développer son infrastructure agricole ? L’expérience des prêts accordés aux agriculteurs russes pourrait-elle servir de modèle aux États africains ? Comment maintenir un approvisionnement en continu et atténuer les risques politiques lors du règlement des importations d’engrais minéraux et de machines agricoles russes ?
Modérateur:

Oleg Ozérov — ambassadeur spécial, ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Intervenants:

Konstantin Babkine — président de l’Association Rosspetsmach ; président de l’Union industrielle Nouvelle communauté

Roman Boussarguine — gouverneur de la région de Saratov

Andreï Gouriev — président de l’Association des producteurs d’engrais de Russie (RAPU)

Boris Listov — président du conseil de la banque Rosselkhozbank

Sanctus Niragira — ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage de la République du Burundi

Benedict Okey Oramah — président de président du conseil d’administration de la Banque d’import-export d’Afrique (Afreximbank)

Andreï Foursenko — conseiller du président de la Fédération de Russie

Participants à la discussion:

27.07.2023
09:00–10:15
Pavillon G, salle de conférence G7

La sécurité internationale face à l’instabilité géopolitique : communication interpartis

Le monde d’aujourd’hui se caractérise par un degré élevé de turbulences. La nouvelle réalité géopolitique n’a pas encore vu le jour, mais l’ancienne est déjà ébranlée dans ses fondements. Les menaces qui pèsent sur la sécurité mondiale sont de plus en plus diverses : depuis les conflits militaires conventionnels jusqu’aux pénuries alimentaires, en passant par les crises énergétiques, les flux migratoires incontrôlés et l’activité des groupes terroristes criminels. Une grande partie des préoccupations en matière de sécurité mondiale concerne le continent africain, qui commence à jouer un rôle de plus en plus influent dans la politique mondiale. Les pays du Nord exploitent leur position dominante dans le système actuel des relations internationales et continuent de recourir à des politiques néocoloniales agressives pour parvenir à leurs objectifs. Quelles menaces les politiques néocoloniales font-elles peser sur les pays du Sud ? Comment sont-elles mises en œuvre exactement et à quelles conséquences réelles conduisent-elles ? Comment combattre les manifestations contemporaines du colonialisme et promouvoir un agenda constructif visant au développement commun de l’humanité ?
Modérateur:

Andreï Klimov — président-adjoint de la Commission des Affaires étrangères du Conseil de la Fédération (Sénat) de la Fédération de Russie

Intervenants:

Konstantin Kossatchev — adjoint au président du Conseil de la Fédération (Sénat) de la Fédération de Russie

Emmerson Dambudzo Mnangagwa — président de la République du Zimbabwe

Netumbo Nandi-Ndaitwah — Première adjoint au ministree, ministre des relations internationales et de la coopération de la République de Namibie

Vsevolod Tkachenko — Directeur, Département Afrique, Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

27.07.2023
09:00–10:15
Pavillon G, salle de conférence G3

Mission sociale des femmes de Russie et d’Afrique

La vision du développement de l’Afrique et l’agenda 2063 de l’Union africaine mettent particulièrement l’accent sur le renforcement du rôle des femmes dans toutes les sphères de la société, et l’extension des droits des femmes est l’une des conditions essentielles à la poursuite du développement de l’Afrique au cours des 50 prochaines années. En Russie et dans les pays africains, le taux d’activité des femmes est élevé, près d’un tiers des entreprises privées étant détenues par des femmes. Face à ces nouveaux défis, il est de plus en plus important d’explorer de nouvelles voies et opportunités de coopération internationale entre les femmes de Russie et d’Afrique. Outre les questions traditionnelles de coopération humanitaire, de développement de programmes sociaux et de santé publique, les questions de coopération économique, de préservation de l’environnement et du climat, ainsi que la mise en place d’un système efficace de coopération dans le domaine scientifique et technologique prennent de plus en plus d’importance. Quels sont les programmes et projets sociaux, économiques et environnementaux déjà mis en œuvre avec succès par les femmes du continent africain et la Russie, et quels sont les nouveaux domaines particulièrement prometteurs et d’actualité ? Que peut offrir la Russie à l’Afrique aujourd’hui dans le domaine de la science et de l’éducation, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine ? Quels sont les projets et les domaines de coopération entre la Russie et les femmes africaines qui nécessitent un soutien supplémentaire ?
Modérateur:

Guzeliya Imaeva — Directeur général, Centre analytique NAFI

Intervenants:

Ekatérina Glébova — directrice des programmes sociaux, groupe Medscan (Khadassa Skolkovo)

Galina Karélova — adjoint à la présidente du Conseil de la Fédération (Sénat) de la Fédération de Russie

Princess Mthombeni — fondatrice d’Africa4Nuclear, spécialiste de l’Afrique du Sud en communications internationales et les technologies nucléaires (video message)

Mfo Mukapele — directeur général exécutif, Energy and Water Sector Education and Training Authority (EWSETA)

Elena Myakotnikova — Directeur fonctionnel, initiatives climatiques et gestion du carbone, SIBUR S.A.R.L.

Anastassia Stolkova — premier adjoint au directeur du développement, directrice du service de santé publique, Fonds Roscongress

Participants à la discussion:

Alexandrа Riabykh — cofondatrice de la fondation « Union des femmes du secteur nucléaire »

27.07.2023
11:00–13:00
Zone E, 1er niveau, salle de la session plénière du Forum

Session plénière

27.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G3

Activités d’entreprises en Afrique : risques, conditions et opportunités

Grâce à sa croissance rapide et à son potentiel de développement considérable, l’Afrique apparaît comme une zone prometteuse pour l’essor de l’économie mondiale, autrefois soutenue par la région Asie-Pacifique. Les entreprises russes mettent déjà en œuvre un nombre important de projets phares qui contribuent au développement durable de la région africaine. Toutefois, pour la période 2016-2022, la part de la Russie dans le commerce extérieur de l’Afrique s’élève à un peu plus de 2 %, ce qui ne reflète certainement pas toute l’étendue du potentiel d’extension de la coopération. La présence des entreprises africaines en Russie devrait sans aucun doute être plus importante. Dans un réseau mondial de relations commerciales et économiques en évolution permanente et rapide, la possibilité de renforcer et d’étendre les contacts avec des partenaires de longue date est particulièrement précieuse. Il semble que le développement des relations d’affaires ne pourra se faire sans une coopération solide avec les partenaires africains et entre les entreprises russes en Afrique, sans l’extension, l’optimisation et la diversification des mesures de soutien gouvernemental, sans le développement de cadres réglementaires, monétaires et logistiques, et sans la suppression des divers obstacles au commerce. Que peuvent offrir aujourd’hui les entreprises russes aux pays d’Afrique ? Comment réduire les risques liés à l’ouverture de nouveaux marchés et comment construire des relations à long terme avec les partenaires africains ? Quelles sont les attentes des pays africains ? Quels sont les nouveaux programmes et projets de développement mis en œuvre en Afrique ?
Modérateur:

Alexandre Chokhine — président de l’Union des industriels et entrepreneurs de Russie (RSPP)

Intervenants:

Mikhaïl Aronson — directeur général adjoint du groupe Tsifra

Oleg Biéloziorov — directeur général et président du conseil d’administration de l’entreprise Chemins de fer de Russie (RGD)

Léonid Dolgov — directeur administratif pour les exportations, Mejdounarodnyé avtomobilnyé réchénia (Solutions automobiles internationales)

Sergueï Katyrine — président de la Chambre de commerce et d’industrie de la Fédération de Russie

Annick Mongo — Directeur général, Agence de promotion des investissements de la République du Congo

Marie Therese Ngakono Epse Mfula Edjomo — Commissaire à l'aménagement du territoire et aux infrastructures, Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC)

Vassili Osmakov — premier adjoint au ministre de l’Industrie et du Commerce de la Fédération de Russie

Ehlam Medani Mahdi Sabel — Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de la République du Soudan

Andreï Sévérilov — président du conseil d’administration de FESCO

Maxim Sokolov — président d’Avtovaz

Viktor Fokine — membre du conseil d’administration, directeur exécutif de l’Union des industriels et entrepreneurs de la région de Volgograd ; directeur général de la société Metsbytservice

Hyppolite Fofack — économiste en chef, Banque d’export et d’import d’Afrique (Afreximbank)

27.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G4

La coopération en matière d’enseignement supérieur dans les conditions géopolitiques actuelles

Le premier Sommet Russie-Afrique qui s’est tenu en 2019 a donné un nouvel élan à la coopération avec les pays africains dans le domaine scientifique et de l’enseignement, en particulier supérieur. Dans le cadre du deuxième sommet, il est proposé d’envisager l’établissement de nouveaux liens durables entre les universités de Russie et des pays d’Afrique. Le nouveau modèle d’enseignement supérieur en cours de formation en Russie, qui est conforme aux principes fondamentaux de l’UNESCO, devrait contribuer à la fois à l’extension de la formation du personnel dans l’intérêt des secteurs économiques prioritaires et du champ humanitaire du continent africain, en assurant la reconnaissance mutuelle des formations et des qualifications, et, d’une manière générale, en assurant le développement durable en Russie et dans les pays africains, y compris en termes d’utilisation responsable des matières premières, de sécurité alimentaire et d’environnement. Il est nécessaire d’établir des centres scientifiques et de formation conjoints sur la base des priorités d’intérêt mutuel en matière de développement scientifique et technologique et de créer de nouveaux instruments de coopération dans le domaine humanitaire. Comment parvenir à établir des partenariats à long terme qui faciliteront l’échange de connaissances et d’expériences entre la Russie et l’Afrique ? Quelles nouvelles formes de coopération l’enseignement supérieur russe peut-il offrir pour assurer une formation professionnelle ciblée dans l’intérêt de l’industrie en plein essor de l’Afrique ?
Modérateur:

Andreï Foursenko — conseiller du président de la Fédération de Russie

Intervenants:

Dmitri Kobylkine — président de la commission de l’écologie, des ressources naturelles et de la préservation de l’environnement de la Douma de la Fédération de Russie

Mfo Mukapele — directeur général exécutif, Energy and Water Sector Education and Training Authority (EWSETA)

Amon Murvira — ministre de l’Enseignement, de la Science, de l’Innovation et des Technologies de la République du Zimbabwe

Justino Obama Nve Mbugu — ministre-délégué, ministère de la Santé publique et des services sociaux de la République de Guinée équatoriale

Vladislav Pantchenko — vice-président de l’Académie des sciences de Russie ; vice-président de l’institut de recherche Kourtchatov

Valéry Falkov — ministre de la Science et de l’Enseignement supérieur de la Fédération de Russie

Participants à la discussion:

Alexeï Zizevsky — directeur général adjoint pour l’international de la société AlmazGeoBour

Vladimir Litvinenko — recteur de l’Université minière de Saint-Pétersbourg

Iouri Panov — recteur de l’Université de prospection géologique de Russie Ordjonikidzé

Andreï Petrov — premier adjoint au directeur général pour l’énergie nucléaire de l’entreprise publique Rosatom ; président de la société Atomstroïexport.

Andreï Roudskoï — recteur de l’Université polytechnique Pierre le Grand de Saint-Pétersbourg

Anatoly Torkounov — recteur de l’Institut des relations internationales de Moscou (MGIMO) du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Dmitriy Shakhanov — Directeur général adjoint, « Chemins de fer russes » SA

27.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G2

La stabilité du marché des engrais comme gage d’éradication de la faim dans les pays africains

La sécurité alimentaire est une des questions majeures pour la plupart des pays du continent africain et l’éradication de la faim en Afrique est directement liée à l’utilisation efficace d’engrais minéraux qui manquent cruellement aux producteurs agricoles africains. Les producteurs russes ne se contentent pas de proposer des engrais, ils sont également prêtes à procéder à un transfert des technologies agricoles de pointe en Afrique. La stratégie responsable des producteurs russes d’engrais en Afrique a été confirmée par des dons faits aux pays africains frappés par la famine. Les partenariats stratégiques à long terme avec les fournisseurs russes permettront aux pays africains d’accroître leur productivité agricole, de former du personnel industriel qualifié, de créer de nouveaux emplois et de fournir des denrées alimentaires de base à la population. Mais comment faire en sorte que les pays africains aient accès à des approvisionnements diversifiés et aux nouvelles technologies agricoles dans l’environnement commercial mondial difficile d’aujourd’hui ? Comment réduire les risques de sanctions et de restrictions ? Que faut-il faire d’autre pour assurer la sécurité alimentaire en Afrique, et quel est le rôle des approvisionnements et des technologies russes à cet égard ? Comment rendre l’agriculture africaine plus efficace et plus résistante aux défis actuels ? Quelles sont les nouvelles formes de coopération entre l’Afrique et la Russie qui méritent d’être développées afin de réduire les risques et de maximiser les avantages mutuels ?
Modérateur:

Irina Abramova — directrice de l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie

Intervenants:

Nikita Goussakov — directeur général de la société Eksar ; vice-président sénior de la société Centre d’export de Russie

Salis Karakotov — directeur général de la société Chtchelkovo

Dmitri Koniaïev — directeur général de la société Uralchim

Kassim Majaliwa — premier ministre de la République unie de Tanzanie

Dmitri Makhonine — gouverneur du Territoire de Perm

Emmerson Dambudzo Mnangagwa — président de la République du Zimbabwe

Mohamed Tahar Heuen — président de l’Association arabes des engrais (AFA)

Mikhaïl Yurin — Vice-ministre de l’industrie et du commerce de la Fédération de Russie

Participant à la discussion:

Sanctus Niragira — ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Élevage de la République du Burundi

27.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G7

L'intelligence artificielle est le nouveau moteur du développement dans la région africaine

L’intelligence artificielle est devenue un pont qui relie le présent et l’avenir. Partout dans le monde, l’IA devient un puissant catalyseur de développement, ouvrant de nouvelles perspectives et transformant certains aspects de la vie ; elle est d’ores et déjà une technologie centrale pour relever les défis sociaux et économiques et susciter de nouvelles opportunités pour les gouvernements et les entreprises, ainsi que pour les citoyens du monde entier, notamment sur le continent africain. Selon le rapport de l’UNESCO intitulé « L’intelligence artificielle en Afrique : progrès, défis et perspectives », il existe plus de 600 startups liées à l’IA en Afrique, ainsi que 470 centres de recherche et laboratoires sur l’IA. Aujourd’hui, les solutions basées sur l’IA sont très demandées en Afrique dans les domaines de la santé, de l’enseignement, de l’agriculture et de l’environnement. Le développement de solutions de haute technologie et le soutien au développement de l’enseignement, de la science, des infrastructures, d’une réglementation souple et de l’éthique permettront d’améliorer qualitativement la vie des citoyens et de créer un environnement favorable à la croissance de l’économie et du secteur social du continent africain. Quelles sont les perspectives de l’IA pour l’Afrique ? Comment l’IA peut-elle devenir un moteur pour l’économie de la région africaine ? Comment l’expérience et les solutions russes peuvent-elles être transférées pour stimuler cette question ?
Modérateur:

Alexandre Védiakhine — premier adjoint au président du conseil des directeurs de la Sberbank

Intervenants:

Kopeng Obed Bapela — adjoint au ministre du département des entreprises publiques de la République d’Afrique du Sud

Slauzy Zodwa Mogami — Fondatrice, directrice exécutive principale, présidente, « Ladies in the Frontline »

Getahun Belete Molla — Minister of Innovation and Technology of Ethiopia

Kashim Shettima Mustafa — Vice-président de la République fédérale du Nigéria

27.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G6

L’Afrique sûre

L’objectif de parvenir à la stabilité mondiale et au niveau de sécurité nécessaire au XXIe siècle ne peut être accomplie par un seul État : c’est une question de coopération et de soutien de la part de tous les acteurs de la communauté internationale. Les principales menaces sont le terrorisme, la criminalité transfrontalière, les discours de haine ethnique, l’utilisation de drones à des fins illicites et les activités illégales sur l’internet. Les groupes terroristes et les réseaux criminels internationaux sont de plus en plus sophistiqués en termes de ressources, d’organisation, de technologies et d’information. Ils mènent une propagande et une lutte idéologique à grande échelle à l’aide des médias, reçoivent un soutien matériel et suivent une formation dans différents pays. Un autre problème important est celui de la contrebande, qui non seulement pèse sur les budgets des États, mais alimente aussi financièrement le crime organisé. L’utilisation généralisée de drones permet de livrer des marchandises illicites, d’effectuer des repérages et même de commettre des actes terroristes. Internet, quant à lui, est un bien mondial indéniable, tout en ouvrant de nouvelles possibilités de commettre des délits. Il ne s’agit pas seulement de fraude, d’extorsion, de piratage des systèmes des entreprises et des États pour obtenir des informations sensibles. Aujourd’hui, les troubles illégaux, les tentatives de coup d’État et la manipulation de l’opinion publique par le biais de la diffusion d’informations sont initiés et coordonnés via l’internet. Comment assurer la sécurité des pays africains et de leurs populations dans les circonstances actuelles ? Comment prévenir les crimes plutôt que d’y remédier ? Quel rôle les forces extérieures jouent-elles dans la sécurité des pays africains ? Quels sont les défis qui nous attendent à l’avenir ? Comment l’expérience de la Russie en matière de sécurité peut-elle être utile aux pays africains ?
Modérateur:

Fiodor Loukianov — directeur de recherche du Fonds de développement et de soutien du Club international de discussion Valdaï ; rédacteur en chef de la revue La Russie dans la politique mondiale

Intervenants:

Stefan Konan — directeur général de Competences Group

Konstantin Kossatchev — adjoint au président du Conseil de la Fédération (Sénat) de la Fédération de Russie

Andreï Krioukov — chef du service d’analyse et de planification à long terme de l’entreprise publique Rostech

Andreï Massalovitch — directeur général de la société Inforus

Oleg Ozérov — ambassadeur spécial, ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Jean-Dominique Okemba — secrétaire général du Conseil de sécurité nationale du Congo-Brazzaville

27.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G1

Coopération internationale dans le domaine de la sécurité financière

Les questions de sécurité financière revêtent une importance croissante aux niveaux national, régional et international, ainsi la lutte contre la criminalité dans le monde d’aujourd’hui est impossible sans coopération entre les États. Cela s’explique, entre autres, par les particularités de plus en plus marquées de la criminalité économique, lorsque le vol d’argent se produit en l’absence de contact physique et que l’interaction entre l’auteur et la victime potentielle a lieu dans un espace virtuel ou par l’utilisation de moyens de communication. Dans le même temps, les technologies financières connaissentt une croissance explosive, des dizaines de virements transfrontaliers étant effectués dans le monde entier en quelques secondes. En conséquence, ces technologies de l’information et de la finance, incontestablement pratiques, ont commencé à être largement utilisées par les escrocs, les trafiquants de drogue, les terroristes, des fonctionnaires corrompus, les trafiquants d’êtres humains et d’armes, et d’autres éléments criminels. Dans ces conditions, enquêter sur ces crimes et démêler leurs « traces financières » devient une tâche presque impossible sans une coopération internationale entre les autorités compétentes des pays dont la juridiction est concernée par ces crimes. Que faut-il faire pour renforcer la coopération bilatérale et multilatérale dans le domaine de la sécurité financière, de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, notamment entre les services de renseignement financier, les banques centrales et les ministères des finances ? Comment mener efficacement un travail de prévention, en particulier auprès des jeunes, pour expliquer le mode opératoire des infractions, surtout la fraude ?
Modérateur:

Nikolaï Jouravliov — adjoint au président du Conseil de la Fédération (Sénat) de la Fédération de Russie

Intervenants:

Wael Mohamed Rafik Abdelaziz — chef du service d’études et d’analyses stratégiques Начальник, Section de renseignement économique égyptien

Oleg Ivanов — premier adjoint au directeur général du Centre de suivi financier international

Muluken Yirga Dubale — directeur du service juridique, groupe de lutte contre le blanchiment d’argent en Afrique orientale et australe

Guerman Negliad — secrétaire d’État, directeur adjoint du Service fédéral de suivi financier (Rosmonitoring)

Sergueï Tétéroukov — secrétaire exécutif, groupe eurasiatique de lutte contre la légalisation des revenus d’origine criminelle et le financement du terrorisme

Ahmed Saeed Hussein Khalil — président du Service égyptien de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme

Ilya Iassinsky — directeur du département de suivi financier et de contrôle des devises de la Banque centrale de la Fédération de Russie (Banque de Russie)

Participant à la discussion:

Alexeï Lyjenkov — directeur-adjoint du département des nouveaux défis et menaces du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

27.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G5

Développement durable des sociétés extractrices de diamants

La Russie et l’Afrique, qui représentent environ 90 % de la production mondiale de diamants, sont confrontées à des défis considérables en ce qui concerne le respect d’un grand nombre de réglementations et de normes industrielles différentes en matière de conduite responsable des affaires et de développement durable. Nombre de ces exigences sont principalement imposées de l’extérieur et motivées par des considérations opportunistes de politique étrangère et d’économie pour les pays producteurs de diamants et les entreprises opérant en Afrique et en Russie. Par ailleurs, il n’y a pas de compréhension commune de ce qu’est l’extraction responsable de diamants. Par ailleurs, ces exigences sont souvent inapplicables au secteur de l’extraction des diamants, qui est le principal responsable tant du maintien de la réputation du secteur mondial de la production de diamant et de la joaillerie que de la confiance des consommateurs dans le produit final. Quels sont les principaux aspects du développement durable dans l’extraction du diamant ? Quel est le rôle du secteur dans le développement socio-économique des régions minières et des économies des pays producteurs dans leur ensemble ? Quelle est la contribution du secteur aux objectifs de développement durable de l’ONU ? Comment garantir aux économies nationales des pays producteurs de diamants un niveau équitable de revenus provenant de l’extraction et de la vente de diamants sur le marché mondial ?
Modérateur:

Kudakvache Mutandi — responsable des relations publiques, ALROSA (Zimbabwe) Limited

Intervenants:

Kirit Bansali — vice-président du Conseil indien d’aide à l’export des pierres précieuses et articles de bijouterie (GJEPC)

Dmitri Biritchevsky — directeur du département de coopération économique, ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Doto Mashaka Biteko — ministre des Minerais de la République unie de Tanzanie

Ioulia Gontcharenko — directrice du département de régulation publique du secteur des pierres et métaux précieux du ministère des Finances de la Fédération de Russie

Jules Luabeyea Mansaga — chef-adjoint de cabinet au ministère des Industries minières du Congo-Brazzaville

Pavel Marinytchev — directeur général et président du conseil d’administration de la société ALROSA

Paulo Mwika — coordinateur exécutif de la Commission nationale du processus de Kimberley, ministère des Minerais et du Pétrole de la République d’Angola

Munashe Shava — Président du conseil d’administration, La Zimbabwe Consolidated Diamond Company (ZCDC)

27.07.2023
14:00–14:30
Pavillon H, centre de presse, salle de briefing H3

Inauguration du Médiaforum

Intervenants:

Bella Tcherkessova — adjointe au ministre du Développement numérique et des Communications et Télécommunications de la Fédération de Russie

27.07.2023
14:30–15:30
Pavillon H, centre de presse, salle de briefing H3

Le rôle du contenu vidéo dans le développement des activités presse et médias : les technologies numériques au service de la Russie et de l’Afrique

Intervenants:

27.07.2023
14:45–15:30
Passage, zone G, VinoGrad

Présentation du potentiel d’investissement de la Namibie

27.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G1

Russie et Afrique : perspectives de développement en matière d’échanges interuniversitaires

Quel est le niveau de développement de la coopération sur le plan scientifique et de l’enseignement entre la Russie et les pays africains ? Quels sont les problèmes de coopération entre les pays dans ces domaines et comment les surmonter ? Quelles sont les perspectives de développement de la coopération scientifique et en matière d’enseignement entre la Russie et le continent africain ? Quels sont les domaines scientifiques prioritaires pour la coopération ? Dans quels domaines le continent africain manque-t-il de spécialistes ?
Mot de bienvenue:

Valéry Falkov — ministre de la Science et de l’Enseignement supérieur de la Fédération de Russie

Modérateur:

Viktor Sadovnitchy — recteur de l’Université d’État de Moscou Lomonossov ; président de l’Union des recteurs de Russie ; académicien

Intervenants:

Valéry Vorona — recteur par intérim de l’Institut d’État de musique et de pédagogie Ippolitov-Ivanov

Paul Gundani — Recteur, Université ouverte du Zimbabwe

Alexeï Démidov — recteur l’Université d’État des technologies et de design industriels de Saint-Pétersbourg  ; vice-président de l’Union de recteurs de Russie

Dmitri Endovitsky — recteur de l’Université d’État de Voronej ; vice-président de l’Union des recteurs de Russie

Manuel Guilherme Júnior — recteur de l’Université Eduardo Mondlane

Viktor Kochkarov — recteur de l’Université fédérale de l’Oural Eltsine

Besarion Meskhi — recteur de l’Université technique d’État du Don

Vladimir Platonov — président de la Chambre de commerce et d’industrie de Moscou

Natalia Troukhanovskaïa — rectrice de l’Institut d’État Pouchkine de la langue russe

Victor Kalunga Tshikala — recteur de l’Université Kalémie

Paul Chisale — Vice-recteur, Université du Copperbelt

Oleg Iastrebov — recteur de l’Université de Russie de l’amitié entre les peuples Patrice Lumumba

27.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G2

L’État dans un environnement en mutation : quel est l’avenir de l’audit externe ?

L’instabilité croissante sur la scène internationale, la fragmentation économique, financière et technologique à l’échelle mondiale imposent aux systèmes d’administration publique de la Fédération de Russie et des pays du continent africain de nouveux objectifs stratégiques pour améliorer leur résistance aux pressions et leur capacité d’adaptation. Dans le même temps, la garantie de souveraineté nationale dans des conditions de pression extérieure croissante exige une efficacité et une cohérence maximales dans le fonctionnement de tous les liens et mécanismes de l’autorité publique. Les auditeurs de l’avenir, dotés de compétences professionnelles et personnelles de haut niveau répondant aux défis de demain et maîtrisant les outils numériques, sont le gage de la qualité du travail de tous les organismes publics et, par conséquent, de la qualité de vie des citoyens. Les institutions supérieures de contrôle peuvent contribuer à améliorer le niveau de l’administration publique non seulement en identifiant les violations et les lacunes, mais aussi et surtout en agissant en tant que partenaire des autorités, en signalant les domaines problématiques et en aidant à éliminer les violations systémiques. Cette coopération et ce partenariat renforcent la stabilité et la durabilité de l’ensemble du système étatique. Quel est le rôle des institutions supérieures de contrôle (ISC) dans l’amélioration des performances des organismes publics dans le contexte de la souveraineté nationale ? Comment les ISC promeuvent-elles les principes d’ouverture, de transparence et de responsabilité dans l’administration publique ? Quelles sont les technologies numériques qui doivent faire partie de l’arsenal de l’auditeur à l’avenir ? Quelles sont les nouvelles méthodes en matière de ressources humaines que les ISC doivent adopter ?
Modérateur:

Alexeï Komissarov — recteur de l’Académie d’économie populaire et de service public près le Président de la Fédération de Russie (RANKHiGS)

Intervenants:

Alexandre Babakov — adjoint au président la Douma de la Fédération de Russie

Nikolaï Jouravliov — adjoint au président du Conseil de la Fédération (Sénat) de la Fédération de Russie

Galina Izotova — présidente par intérim de la Cour des comptes de la Fédération de Russie

Junias Etuna Kanjeke — Auditeur général de la République de Namibie

Alexeï Lavrov — adjoint au ministre des Finances de la Fédération de Russie

Latin Poda — Premier président de la Cour des comptes du Burkina Faso

27.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G5

Développement des infrastructures, innovation et environnement urbain confortable

Compte tenu des défis et des besoins actuels en matière de développement des infrastructures urbaines, une table ronde réunissant des leaders d’opinion de Russie et d’Afrique est une plate-forme importante pour le partage d’expériences et l'élaboration de solutions. En se concentrant sur la modernisation et l’amélioration des infrastructures, en introduisant des méthodes et des technologies innovantes et en discutant des mesures visant à réunir des conditions favorables aux entreprises et à attirer les investisseurs étrangers, il s’agit de promouvoir le développement durable dans les villes des deux régions. La table ronde permettra aux experts de partager les meilleures pratiques, de mettre en évidence les exigences actuelles en matière de développement des infrastructures et d’envisager des approches novatrices susceptibles de rendre les villes plus confortables et plus durables du point de vue de l’environnement. Quelles sont les exigences actuelles en matière de développement des infrastructures dans les villes ? Quelles sont les approches et technologies innovantes qui peuvent rendre les villes plus confortables et plus durables sur le plan environnemental ? Quelles sont les mesures nécessaires pour créer un environnement favorable aux entreprises et attirer les investisseurs étrangers ? L’échange d’expériences et le transfert de bonnes pratiques entre la Russie et l’Afrique dans ce domaine jouent un rôle important dans la réalisation du développement durable et l’amélioration de la qualité de vie des habitants.
Modérateur:

Janna Tolstikova — directrice générale de TV BRICS

Intervenants:

Iouri Grichan — maire de la ville de Magadan

William Kwende — partenaire-cofondateur d’Africana Infrastructure Capital

Alexeï Logvinenko — maire de Rostov-sur-le-Don

Joy Makumbe — Secrétaire permanent, Ministère du logement national de la République du Zimbabwe

Uwem-Edimo Sampson — directeur administratif de Trailtrans Logistics

Nikita Stassichine — adjoint au ministre à la Construction et à la Gestion des services locatifs de la Fédération de Russie

Evguénia Ouverkina — maire de la ville de Lipetsk

Participant à la discussion:

Mikhaïl Grin — président de la commission de coopération avec les pays proches et plus éloignés, Union russe des constructeurs (RSS)

27.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G4

Économie créative : développement des marques et produits culturels

Les activités liées à la création sont un moteur essentiel de la croissance : outre leur impact direct sur l’économie, elles génèrent des effets indirects importants et favorisent l’innovation. La formation d’un monde multipolaire crée de nouvelles opportunités pour la coopération, le développement de la culture et des arts, l’expansion des liens culturels et la mise en œuvre de projets créatifs conjoints entre la Russie et les pays africains. Quels projets créatifs conjoints entre la Russie et l’Afrique peuvent servir d’exemples de coopération culturelle ? L’identité des peuples peut-elle créer des avantages compétitifs pour les territoires et les pays ? Comment la coopération dans les domaines des arts, de la science et de la technologie peut-elle aider nos pays à atteindre leurs objectifs de développement socio-économique ?
Modérateur:

Fiodor Loukianov — directeur de recherche du Fonds de développement et de soutien du Club international de discussion Valdaï ; rédacteur en chef de la revue La Russie dans la politique mondiale

Intervenants:

El Hadji Usman Barro Diona — directeur général de la troupe nationale de théâtre Daniel Sorano

Grigory Zaslavsky — recteur de l’Institut d’art théâtral de Russie GITIS

Tinatin Kandelaki — directeur général adjoint de la société Gazprom-Media Holding ; directeur administratif de la société Gazprom-media télévision de divertissement

Natalia Komarova — gouverneur du district autonome de Khanty-Mansiïsk (Iougra)

Nadejda Prépodobnaïa — secrétaire d’État, adjointe à la ministre de la Culture de la Fédération de Russie

Alexandre Sedov — directeur général du Musée d’État d’art des peuples d’Orient

Hyppolite Fofack — économiste en chef, Banque d’export et d’import d’Afrique (Afreximbank)

Ekatérina Tcherkes-zadé — directrice du centre de développement de l’économie créative de l’Agence d’initiatives stratégiques pour la promotion de nouveaux projets (ASI)

Participants à la discussion:

Sergueï Korlykhanov — directeur exécutif adjoint de la Société russe de géographie

Ioulia Koupina — directrice du Musée d’ethnographie de Russie

Stella Londajim Ngoniam — docteur en culturologie

Ekatérina Naoumova — directrice générale par intérim de la société Roskino

Olga Khomova — directrice générale du Chœur académique de Saint-Pétersbourg

27.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G7

Le nouvel ordre mondial : de l’héritage du colonialisme à la souveraineté et au développement

Bon nombre des problèmes actuels de la majorité du monde, y compris l’Afrique et la Russie, et, inversement, la prospérité notoire de l’Occident, sont une conséquence directe de la persistance de formes anciennes et renouvelées de colonialisme et des règles d’un ordre mondial prédateur qu’il a engendré. Les justifications, les formes et les technologies du colonialisme ont changé au cours des siècles, mais leurs conséquences désastreuses n’ont pas été entièrement surmontées à ce jour. Le « milliard d’or » continue à nourrir sa prospérité et à financer le maintien de ses « libertés et valeurs » en confisquant toutes sortes de ressources des pays majoritaires de la planète. Il est vital pour lui de maintenir cet ordre mondial à perpétuité. La Russie, l’Afrique et la plupart des autres pays n’acceptent pas de se soumettre à un tel diktat. Aujourd’hui, il apparaît de plus en plus clairement qu’un nouvel ordre mondial est irréversible. Ses fondements sont la souveraineté politique, économique, culturelle et informationnelle ; l’égalité réelle, le développement et la prospérité des citoyens ; les normes universellement reconnues du droit international et le respect mutuel ; le rejet du vol néocolonial et de toutes les formes modernes d’exploitation et d’oppression coloniales. Comment la Russie voit-elle le rôle de l’Afrique dans le nouvel ordre mondial ? Quelles formes de nouveau colonialisme l’Occident impose-t-il aujourd’hui à la majorité mondiale ? Comment la Russie et l’Afrique peuvent-elles coopérer pour renforcer la souveraineté des membres de la coopération internationale et contrecarrer les diktats des puissances qui prétendent à l’hégémonie mondiale ? L’Afrique peut-elle jouer un rôle essentiel dans la résolution d’un certain nombre de problèmes mondiaux, tels que la résolution des conflits internationaux les plus graves ? Quelle place, en paroles et en actes, l’Occident attribue-t-il à l’Afrique dans ses modèles d’ordre mondial ? Pourquoi les paroles et les actes des hommes politiques occidentaux en Afrique divergent-ils ?
Modérateur:

Irina Abramova — directrice de l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie

Intervenants:

Alexeï Vassiliev — président de l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie

Konstantin Kossatchev — adjoint au président du Conseil de la Fédération (Sénat) de la Fédération de Russie

Mikhaïl Lipkine — directeur de l’Institut d’histoire universelle de l’Académie des sciences de Russie

Konstantin Moguilevsky — adjoint au ministre de la Science et de l’Enseignement supérieur de la Fédération de Russie

Leonid Sloutski — Président de la commission des affaires internationales de la Douma d’État de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie

Anatoly Torkounov — recteur de l’Institut des relations internationales de Moscou (MGIMO) du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Participant à la discussion:

Zenebe Kinfu Tafesse — président de l’Union des diasporas africaines

27.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G6

UEEA-Afrique : perspectives de coopération

La coopération commerciale et économique entre l’Union économique eurasiatique et l’Afrique a une histoire longue et riche. Aujourd’hui, compte tenu des tendances actuelles du développement économique mondial, le dialogue entre l’Eurasie et l’Afrique implique activement non seulement des contacts bilatéraux entre les États, mais aussi le potentiel des associations économiques régionales. Cela ouvre des possibilités supplémentaires de promouvoir une coopération plus diversifiée. L’Afrique d’aujourd’hui présente de multiples facettes et son économie à croissance rapide est diversifiée en termes de structure et d’échelle. Dans le contexte actuel de déplacement des centres d’influence sur la scène internationale, le continent africain est l’un des centres émergents du développement mondial. Afin d’intensifier la coopération entre l’EAEU et les partenaires africains, et de renforcer les liens commerciaux et économiques des États membres de l’EAEU avec les pays et les associations d’intégration en Afrique, il convient d’identifier ses domaines prioritaires, qui comprennent aujourd’hui sans aucun doute les infrastructures et l’agriculture, le commerce, les investissements et le développement des entreprises, ainsi que l’intégration économique régionale. Comment l’intégration régionale affectera-t-elle l’architecture actuelle de l’économie mondiale ? Quels sont les défis actuels auxquels sont confrontés les acteurs des processus d’intégration économique régionale en Eurasie et en Afrique dans le cadre de la planification stratégique du développement ? Quelles sont les mesures conjointes qui peuvent être prises pour trouver une vision commune de l’avenir de la construction de l’intégration en Eurasie et en Afrique ? Quels formats et mécanismes doivent être déployés au niveau des alliances d’intégration pour exploiter efficacement le potentiel de la coopération commerciale et économique ? Quelles sont les demandes formulées par la communauté des affaires dans le contexte du dialogue UEEA-Afrique ? Quelles initiatives pourraient constituer des percées ?
Modérateur:

Oleg Ozérov — ambassadeur spécial, ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Intervenants:

Sergueï Glaziev — membre du collège (ministre) d’intégration et de macroéconomie de la Commission économique eurasiatique

Marie Therese Ngakono Epse Mfula Edjomo — Commissaire à l'aménagement du territoire et aux infrastructures, Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC)

Alexandre Chokhine — président de l’Union des industriels et entrepreneurs de Russie (RSPP)

27.07.2023
16:00–17:30
Pavillon H, centre de presse, salle de briefing H1

Russie-Afrique : vaincre les stéréotypes. Le rôle des médias dans la construction d’une image positive des deux pays

Les relations russo-africaines sont en pleine croissance dans les domaines politique, économique et social. Les contacts croissants dans le domaine des médias leur donnent un élan supplémentaire. L’un des principaux défis pour les médias des deux pays est de surmonter les stéréotypes entre la Russie et l’Afrique dus aux différences linguistiques, culturelles et historiques, les liens anciens roompus après 1991 et de créer une image positive des deux parties. Dans l’espace médiatique actuel, l’Afrique est souvent toujours associée à un nombre de conflits interétatiques, religieux et ethniques, à l’instabilité politique et économique et à toute une série de problèmes sociaux. La connaissance de la Russie contemporaine et des mesures prises par ses dirigeants politiques pour relever les défis mondiaux n’occupe pas toujours la place qui leur serait due dans le paysage médiatique du continent africain. Ces stéréotypes, créés par les médias, dévalorisent les longues traditions de coopération entre la Russie et l’Afrique, nuisent au développement des relations russo-africaines et entravent l’établissement de contacts basés sur la confiance et de liens mutuellement bénéfiques. Quels sont les stéréotypes sur la Russie et l’Afrique qui règnent au sein de la communauté internationale et comment affectent-ils le partenariat médiatique entre ces régions ? Quels sont les projets communs et les plateformes médiatiques qui peuvent être créés pour promouvoir une image positive des régions ? Quel rôle les partenariats médiatiques peuvent-ils jouer dans le renforcement des relations amicales et de la compréhension mutuelle entre les peuples de Russie et d’Afrique ? Dans quelle mesure est-il important de tenir compte des particularités culturelles et ethniques lorsque l’on façonne l’image des pays à l’aide des médias ? Quelles sont les sources d’information sur la Russie actuellement utilisées sur le continent africain ? Quelle est la fiabilité des sources occidentales et autres à cet égard ?
Mot de bienvenue:

Andreï Kondrachov — directeur général de l’Agence d’information TASS

Modérateur:

Mikhaïl Gousman — premier adjoint au directeur général de l’Agence d’information TASS

Intervenants:

Bienvenu-Marie Bakumanya Bakwala — directeur général de l’Agence congolaise de presse (ACP)

Oumou Valentine Claudine Sana — directrice générale de l’Agence ivorienne de presse de Côte d’Ivoire (AIP)

Samir Gaïd — directeur général de l’Algérie presse service (APS)

Maria Zakharova — Directrice du Département de l'information et de la presse, Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie

Igor Morozov — président du Comité de coordination de coopération écoomique avec les pays d’Afrique

Leonid Sloutski — Président de la commission des affaires internationales de la Douma d’État de l’Assemblée fédérale de la Fédération de Russie

Linus Chata — directeur général de l’Agence d’information de Namibie (NAMPA)

Bella Tcherkessova — adjointe au ministre du Développement numérique et des Communications et Télécommunications de la Fédération de Russie

27.07.2023
16:00–17:30
Passage, zone G, VinoGrad

Unifier l’espace de l’information scientifique en Russie et en Afrique

L’accès à l’information scientifique est l’un des facteurs clés de l’organisation et de la conduite de la recherche scientifique. La plateforme multidisciplinaire de coopération scientifique, technologique et d’innovation, actuellement en cours de création, devrait devenir un outil efficace et un environnement d’interaction pour les échanges bilatéraux et multilatéraux d’informations entre les organismes scientifiques russes, les entreprises technologiques et d’innovation et les fonds d’investissement, et leurs partenaires des pays africains pour le développement de la science, de la technologie et de l’innovation. Comment promouvoir la commercialisation des technologies existantes et la R&D, la création d’entreprises technologiques conjointes, la formation du personnel et l’amélioration de la coopération scientifique et technique entre la Fédération de Russie et les pays du continent africain ? Quels sont les systèmes de stockage de l’information scientifique et technique existants et leur modernisation est-elle possible en Russie et dans les pays africains ? Quelles sont les expériences et les pratiques actuelles en matière de mise en œuvre de projets d’investissement à forte composante scientifique ?
Modérateur:

Aleksandr Usoltsev — Chef du département des relations internationales, Centre russe d’information scientifique

Intervenants:

S.E. Shaikha Dheya Bint Ebrahim Alkhalifa — Président, Riyada Group

Viktor Ivanov — Président, Maison russe de la coopération scientifique et technique internationale

Vladimir Kvardakov — Président du Conseil, Centre russe d’information scientifique

Igor Federov — Directeur général, « RK Systèmes complexes » S.A.R.L.

Participants à la discussion:

Amon Murvira — ministre de l’Enseignement, de la Science, de l’Innovation et des Technologies de la République du Zimbabwe

Andrey Rashin — Directeur général, « Mines du Nord » S.A.R.L.

Zenebe Kinfu Tafesse — président de l’Union des diasporas africaines

Kseniya Trinchnko — Directeur du département de la coopération internationale, ministère des sciences et de l’enseignement supérieur de la Fédération de Russie

27.07.2023
16:00–17:30
Pavillon H, centre de presse, salle de briefing H3

Le panafricanisme : origines, présent, avenir

Le panafricanisme, l’identité propre, l’indépendance vis-à-vis de l’influence occidentale et d’autres idées des pères fondateurs du mouvement de libération africain constituent la base sur laquelle l’Afrique peut se développer activement et construire une alliance solide et mutuellement bénéfique avec la Russie. Les noms de ces leaders historiques sont essentiels à la mémoire collective des peuples africains des XXe et XXIe siècles. Leurs descendants, les participants à cette session, continuent à faire avancer les idées et les récits établis par leurs pères. Chaque orateur est un représentant unique de l’Afrique et un porteur de ses valeurs authentiques, sans équivalent tant au Sommet que dans l’ensemble du continent africain.
Modérateur:

Moussa Ibrahim — Chef, Bureau « Russia Today » en Afrique

Intervenants:

Gamal Abdel Nasser — cadet des petits-fils de Gamal Abdel Nasser (Égypte)

Mahdia ben Bella — fille d’Ahmed ben Bella (Algérie)

Roland Lumumba — fils de Patrice Lumumba (République démocratique du Congo)

Ndileka Mandela — petite-fille de Nelson Mandela

Josina Machel — fille de Samora Machel (Mozambique)

Madaraka Nyerere — fils de Julius Nyerere (Tanzanie)

Nomatemba Tambo — fille d’Oliver Tambo (Afrique du Sud)

27.07.2023
17:45–18:45
Pavillon H, centre de presse, salle de briefing H3

Conversation with Maria Zakharova, Russian Foreign Ministry Spokeswoman

27.07.2023
18:00–19:30
Pavillon G, salle de conférence G1

À travers la coopération industrielle vers la souveraineté technologique

Les sanctions sans précédent imposées par les pays occidentaux ont confirmé la justesse et la pertinence de la politique russe de substitution des importations et de souveraineté technologique. En développant leurs propres compétences dans divers domaines de l’industrie, les entreprises russes sont en mesure de proposer des développements avancés à leurs partenaires africains afin de répondre aux questions socio-économiques prioritaires. Quels sont les domaines de la coopération industrielle russo-africaine correspondant le plus à des besoins à l’heure actuelle ? Faut-il créer des instruments supplémentaires de soutien financier ? Les pays africains sont-ils prêts à offrir des conditions attrayantes pour la mise en œuvre de projets d’investissement dans l’industrie ?
Modérateur:

Natalia Tsaïzer — présidente du conseil de l’Union Initiative africaine en affaires

Intervenants:

Nikita Goussakov — directeur général de la société Eksar ; vice-président sénior de la société Centre d’export de Russie

Silvino Moreno — Ministre de l’industrie et du commerce de la République du Mozambique

Chipoka Mulenga — Ministre du commerce et de l’industrie de la République de Zambie

Benedict Okey Oramah — président de président du conseil d’administration de la Banque d’import-export d’Afrique (Afreximbank)

Vassili Osmakov — premier adjoint au ministre de l’Industrie et du Commerce de la Fédération de Russie

Maxim Sokolov — président d’Avtovaz

Participants à la discussion:

Nikolay Kuznetsov — Directeur général, Organisation non commerciale autonome « Institut des initiatives technologiques pétrolières et gazières »

27.07.2023
18:00–19:30
Pavillon G, salle de conférence G5

Coopération en matière de protection des droits de l’enfant : domaines de développement et formes de collaboration

Le bien-être des enfants et l’aménagement d’un environnement propice à leur développement sont des priorités des politiques publiques, tant en Fédération de Russie que dans les pays africains. La mise en place d’une coopération internationale, le partage d’expériences et de pratiques qui améliorent la qualité de vie de la jeune génération contribuent à assurer un développement régional durable et à améliorer la situation de ceux qui sont confrontés à des défis mondiaux. Dans les pays africains où les niveaux de pauvreté restent élevés, les enfants ont un accès limité aux ressources vitales telles que la nourriture, l’eau et les soins médicaux. Pour cette raison, la question d’élaborer des mécanismes d’assistance ciblée de la part des ministères russes, des entreprises à vocation sociale, de l’Église orthodoxe russe et de la société civile se pose avec une acuité particulière. Les difficultés rencontrées dans d’autres aspects de la vie des mineurs appellent également des solutions : l’accès à l’enseignement, l’intégration dans la vie sociale des orphelins, des enfants ayant des possibilités limitées en matière de santé et des enfants handicapés. Quels sont les principaux domaines de coopération avec les pays africains en matière de promotion du bien-être des enfants à l’heure actuelle ? Quels sont les formats de coopération possibles aujourd’hui avec le continent africain ? De quelles ressources la Russie dispose-t-elle en la matière ? Quels sont les risques auxquels nous pouvons être confrontés dans cette voie ? Quelles sont les décisions à prendre pour le renforcement, l’expansion et la mise à l’échelle du continent ? Quelles sont les mesures à prendre en premier lieu et comment mettre en place les mécanismes nécessaires à leur mise en œuvre ?
Modérateur:

Maria Lvovo-Bélova — représentante du président de la Fédération de Russie pour les droits de l’enfant

Intervenants:

Ioulia Braguina — directrice adjointe du département de développement sociale de l’entreprise publique Chemins de fer de Russie

Karina Kadyrova — Chef du département de l’éducation préscolaire, mairie de la ville de Grozny

Exarque patriarcal d'Afrique Métropolite Léonide de Klin

Evguénia Kotova — adjointe au ministre de la Santé publique de la Fédération de Russie

Oxana Maïorova — cofondatrice du Centre panafricain de développement en partenariat public-privé

Sylvie Nzeyimana — ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida de la République du Burundi

Alexeï Petrov — directeur du Fonds caritatif Pays pour les enfants

Sergueï Tchestnoï — représentant officiel pour les relations extérieures de RUSAL

Beatrice Elachi — députée à l’Assemblée nationale de la République du Kenya ; présidente du conseil d’administration du refuge pour enfants Shelter childrens home

28.07.2023
10:00–11:30
Pavillon G, salle de conférence G2

Russie-Afrique: perspectives de coopération dans le domaine de l’énergie

Le continent africain est l’un des marchés de l’énergie dont la croissance est la plus rapide au monde. Cela s’explique par le potentiel économique et démographique croissant des pays africains, ainsi que par les efforts déployés par de nombreux pays dans la lutte contre les changements climatiques. Mais la réalisation de ce potentiel nécessite des investissements importants et le développement d’infrastructures. S’appuyant sur les liens amicaux entre la Russie et les États africains, les entreprises russes du secteur de l’énergie mettent en œuvre un certain nombre de projets prometteurs sur le continent africain, dont la promotion contribue à l’objectif de développement durable n° 7 des Nations unies, à savoir assurer l’accès universel à des sources d’énergie abordables, fiables, durables et modernes, principalement en augmentant le niveau d’électrification dans les pays africains. Parmi eux le premier projet de centrale nucléaire sur le continent africain et le développement de projets hydroélectriques. Pour mettre en œuvre de nouveaux projets énergétiques sur le continent africain, les entreprises russes peuvent offrir leur expertise et des technologies prêtes à l’emploi dans la construction et l’exploitation d’installations énergétiques, telles que des centrales électriques, des réseaux électriques, des installations solaires et éoliennes, qui permettront aux pays africains de développer leur économie et d’améliorer leur niveau de vie. Quels sont les types de politiques publiques mis en place dans les pays africains pour promouvoir le développement de l’énergie durable ? Comment les activités des entreprises russes s’inscrivent-elles dans ce contexte ? Quels sont les défis à relever ? Quelles sont les mesures possibles de soutien financier aux projets ?
Modérateur:

Dmitri Chtchougoriev — présentateur, correspondant de la chaîne de télévision Rossia 24

Intervenants:

NJ Ayuk — président de la Chambre africaine de l’Énergie

Kopeng Obed Bapela — adjoint au ministre du département des entreprises publiques de la République d’Afrique du Sud

Antonio Oburu Ondo — ministre des Mines et des Hydrocarbures de la République de Guinée équatoriale

Maxim Sergueïev — directeur général de la société Inter RAO - Export

Nikolaï Choulguinov — ministre de l’Énergie de la Fédération de Russie

Participants à la discussion:

Stepan Soljénitsyne — président du conseil d’administration de l’Entreprise énergétique de Sibérie ; membre du conseil d’administration de la société SUEK

Igor Chakhraï — directeur général de la société Unigreen Energy

28.07.2023
10:00–11:30
Pavillon G, salle de conférence G5

La sécurité de l’information : défis et opportunités de coopération

Dans le contexte de la transformation numérique mondiale et de la dépendance croissante de nos sociétés à l’égard des technologies de la communication, la sécurité globale de l’information est devenue l’un des thèmes centraux de l’agenda d’aujourd’hui. Compte tenu des particularités des technologies de l’information et de la nature transfrontalière des menaces qui pèsent sur ce domaine dans le monde interconnecté d’aujourd’hui, une sécurité de l’information durable ne peut être obtenue que par des efforts conjoints. Quel est le rôle des Nations unies dans la mise en place d’un régime juridique international régissant la sphère des technologies de l’information ? Comment élaborer une convention globale contre la criminalité informatique dans le cadre du comité intergouvernemental spécialisé des Nations unies ? Comment créer un système international équilibré de gestion d’internet appuyé sur l’Union internationale des télécommunications et les forums spécialisés ? Comment surmonter l’inégalité technologique et le diktat des entreprises occidentales ? Que faut-il faire pour élaborer des stratégies efficaces de partage des meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l’information ?
Modérateur:

Rachid Ismaïlov — président de la société VympelKom

Intervenants:

Bocar Ba — directeur général exécutif du Conseil en télécommunications SAMENA

Piotr Bélov — Directeur adjoint du Centre national de coordination des incidents informatiques

Artur Lyukmanov — Directeur, département de la sécurité internationale de l’information, ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie

Igor Liapounov — vice-président senior pour la sécurité informatique de l’opérateur Rostelecom ; directeur général de la société Rostelecom-Solar

Boris Simis — directeur général adjoint pour le développement des affaires, adjoint au président du conseil d’administration de Positive Technologies

Kamalidini Souef — ministre de l’Économie numérique, des Postes et Télécommunications de la Communauté des Îles Comores

Alexandre Choïtov — adjoint au ministre du Développement numérique, des Communications et Télécommunications de la Fédération de Russie

28.07.2023
10:00–11:30
Pavillon G, salle de conférence G7

Le potentiel d’exportations Russie-Afrique face aux nouveaux enjeux

L’année 2019 a été marquée par le tout premier Sommet et Forum économique Russie-Afrique. De nombreux projets ont été élaborés et des bases ont été jetées dans des domaines clés. Cependant, la pandémie de COVID-19 et d’autres événements mondiaux nous ont obligés, en quelque sorte, à faire une pause et, depuis l’année dernière, à repenser nos approches en matière d’échanges avec nos partenaires africains. Nous comprenons que l’Afrique est le continent dont la population est la plus jeune et qui offre le plus grand nombre d’opportunités aux entreprises russes. Dans le même temps, des efforts concertés accrus de la part du gouvernement et des institutions de développement sont indispensables pour créer l’infrastructure appropriée afin de garantir la mise en œuvre des projets de nos entreprises dans ce domaine. L’expérience d’une promotion réussie des marchés en Afrique, ainsi que les principales subtilités et spécificités du travail dans les différents pays du continent, constituent une base nécessaire, dont la compréhension nous permettra d’aller de l’avant. Une attention particulière devrait être accordée au développement du « soft power » et à l’utilisation des exportations de services en matière de formation. La mise en œuvre de tous les plans et initiatives discutés ne sera pas possible sans les règlements financiers qui les accompagnent. L’année dernière, l’importance des canaux de communication alternatifs et le développement des modes de paiement ont atteint un niveau tout à fait nouveau. Qu’est-ce qui a été fait dans ce sens et à quoi faut-il prêter attention à l’avenir ? Les nouveaux défis sont toujours de nouvelles opportunités.
Modérateur:

Nikita Goussakov — directeur général de la société Eksar ; vice-président sénior de la société Centre d’export de Russie

Intervenants:

Ivan Demtchenko — président du conseil de la société Novostal-M

Silvino Moreno — Ministre de l’industrie et du commerce de la République du Mozambique

Polina Némirovtchenko — vice-rectrice de l’Académie d’économie populaire et de service public près le Président de la Fédération de Russie (RANKHiGS)

Vassili Osmakov — premier adjoint au ministre de l’Industrie et du Commerce de la Fédération de Russie

George Elombi — vice-président exécutif de Banque d’export et d’import d’Afrique (Afreximbank)

Participants à la discussion:

Sergueï Pavlov — premier adjoint au directeur général de la société des Chemins de fer de Russie

28.07.2023
10:00–11:30
Pavillon G, salle de conférence G4

Promouvoir la politique humanitaire sur le continent africain : les meilleures pratiques

L’intensification de la coopération entre la Russie et les pays africains sur les plans politique, social et humanitaire crée une base pour le développement de partenariats public-privé dans la mise en œuvre de projets concrets visant le développement des pays du continent et le bien-être de sa population. Les entreprises russes s’intéressent à s’assurer une réputation de responsabilité sur le plan social. L’enseignement en Russie, qui attire le continent africain depuis l’ère soviétique, est l’un des facteurs de développement et constitue, en fait, une offre unique de la Russie actuelle pour les pays africains. Il devient de plus en plus urgent de combiner les efforts de l’État et des entreprises dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un large éventail de projets humanitaires culturels et sociaux russes en Afrique. Quels sont les exemples de participation réussie à la mise en œuvre de projets humanitaires, scientifiques et pédagogiques sur le continent africain ?
Modérateur:

Evgueni Primakov — directeur de l’Agence de la Communauté des États indépendants (CEI) des compatriotes russes vivant à l’étranger, et de la coopération humanitaire (Rossotroudnitchestvo)

Intervenants:

Irina Abramova — directrice de l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie

Denis Gribov — adjoint au ministre de l’Instruction de la Fédération de Russie

Yakov Itskov — Directeur de L’activité Aluminium, RUSAL

Yegor Kvyatkovsky — Vice-président chargé du marketing et du développement de l’institution privée « Rusatom - réseau international »

Sirodj Loïkov — premier adjoint au directeur général, membre du conseil d’administration de l’entreprise publique FosAgro

Alexeï Smirnov — cofondateur du projet Moniteur humanitaire

28.07.2023
10:00–11:30
Pavillon G, salle de conférence G3

Identifier une stratégie efficace de coopération dans l’industrie agro-alimentaire

Le continent africain est aujourd’hui le premier au monde en termes de croissance démographique, ce qui entraîne une augmentation de la demande en produits alimentaires. Le continent connaît une croissance rapide dans les domaines de l’agriculture et des technologies appliquées à l’agriculture, et près de la moitié de la main-d’œuvre africaine travaille dans ce secteur. Dans le même temps, de nombreux pays du continent dépendent fortement des importations, achetant un large éventail de denrées alimentaires et de matières premières agricoles. La Fédération de Russie occupe une place importante sur le marché mondial des fournisseurs de production agroalimentaire, se classant parmi les 20 premiers pays selon les résultats de 2022. L’année dernière, la Russie a fourni des produits agricoles à près de 160 pays et ses exportations ont dépassé 41 milliards de dollars, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2021. Quelles sont les perspectives et les vecteurs stratégiques de développement de la coopération bilatérale entre la Russie et l’Afrique en matière de commerce agricole ? Que peut offrir la Russie au continent africain pour assurer sa sécurité alimentaire ? Dans quels pays du continent les produits agro-industriels russes sont-ils les plus demandés ? Quel est le potentiel de développement des infrastructures de transport en Afrique pour augmenter le volume des échanges commerciaux ? Quels sont les projets agro-industriels qui contribueront à l’augmentation de ce volume ?
Modérateur:

Dmitri Krasnov — directeur de l’établissement public Agroexport

Intervenants:

Hanan Abdul Wahab — directeur général de la National Food Buffer Stock Company (NAFCO)

Sergueï Lévine — adjoint au ministre de l’Agriculture de la Fédération de Russie

Arkady Ponomariov — fondateur du groupe Molwest ; député à la Douma de la Fédération de Russie

Suleiman Hamel — président du conseil d’administration de Suleiman Hamel Libyan Group for Import and Export

Participants à la discussion:

Dmitry Antonov — Premier vice-président, groupe agro-industriel « Ressources »

Artiom Bélov — directeur général de l’Union nationale des producteurs de lait (Soyouzmoloko)

Ksénia Bolomatova — directrice générale adjointe de la Société unie de céréales

Makhlouf Buda — directeur des achats et des approvisionnements, Soummam

Artiom Daouchev — assistant du directeur du Service fédéral de surveillance vétérinaire et phytosanitaire (Rosselkhoznadzor)

Sergueï Lakhtioukhov — directeur général de l’Union nationale de l’élevage avicole

Ludwig Tarkhanian — directeur général de la société Evropak

28.07.2023
10:00–11:30
Pavillon G, salle de conférence G1

Coopération effective dans le domaine de la santé : technologies, innovations, ressources humaines

Aujourd’hui, dans le contexte de la transformation globale du système politique mondial, la consolidation des efforts menés conjointement par la Russie et l’Afrique dans le domaine du développement de la santé publique et de la politique en matière de médicaments peut constituer une tendance durable de partenariat mutuellement bénéfique. Les aspects les plus importants de cette coopération sont le transfert de technologies et d’équipements médicaux modernes, l’introduction de solutions numériques avancées et de systèmes de télémédecine dans la santé publique, le développement et le lancement sur le marché de médicaments et de produits médicaux innovants, et l’amélioration des mécanismes visant à garantir un accès en continu aux médicaments et aux dispositifs médicaux d’importance stratégique pour les citoyens de Russie et du continent africain. Afin d’accroître la disponibilité de médicaments et de vaccins de qualité dans la région africaine, les défis consistent à améliorer le climat des affaires, à renforcer le vecteur de confiance entre les pays, à améliorer le cadre réglementaire et à augmenter les investissements directs liés à la production pharmaceutique, ainsi qu’à accroître la participation à la recherche et au développement scientifiques et médicaux conjoints. Quelles sont les tendances qui stimulent actuellement le développement de partenariats entre la Russie et les pays de la région africaine dans le domaine des médicaments abordables et de qualité ? Quelles sont les possibilités de coopération mutuellement bénéfique en matière d’échange de technologies médicales et d’avancées scientifiques ? Quelles sont les mesures de renforcement de la réglementation nécessaires pour accroître les exportations de l’industrie pharmaceutique russe ? Quelles sont les technologies de pointe et les innovations, en particulier dans le secteur pharmaceutique, qui peuvent aujourd’hui élargir le paysage de la coopération mutuellement bénéfique ?
Modérateur:

Évélina Zakamskaïa — rédactrice en chef de la chaîne de télévision ; présentatrice de la chaîne Rossia 24

Intervenants:

Jane Ruth Aceng — ministre de la Santé publique de la République d’Ouganda

Igor Borissevitch — directeur-adjoint de l’Agence fédéral de médecine et de pharmacie

Dmitri Morozov — directeur général de la société BIOKAD

Mikhail Murashko — Ministre de la Santé de la Fédération de Russie

Kalumbi Shangula — ministre de la Santé publique et des Services sociaux de la République de Namibie

28.07.2023
10:00–11:30
Pavillon G, salle de conférence G6

Construire un avenir commun : opportunités dans le domaine de l’enseignement et des sciences pour l’Afrique en Russie

La mise en place d’un système flexible et réactif pour la science et l’enseignement afin de répondre aux nouveaux défis de la dynamique croissante d’aujourd’hui est un objectif essentiel de la politique en matière d’enseignement aujourd’hui. Au cœur de ce système se trouvent les communautés de jeunes scientifiques qui élaborent des mécanismes de développement des compétences des jeunes scientifiques et des équipes de recherche, ainsi qu’un système de formation de professionnels prêts à faire face aux conditions actuelles, à la rapidité de réaction et à l’ampleur des défis à venir. Comment améliorer les échanges de scientifiques et d’étudiants ? Pourquoi est-il important de former des Africains en Russie, non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour la Russie elle-même ? La Russie est-elle en train de perdre contre la science et l’éducation de l’Europe et des États-Unis ? Que faut-il faire pour encourager davantage d’Africains à choisir les universités russes ? Comment le système d’enseignement peut-il aider le système africain ?
Modérateur:

Stanislav Sourovtsev — vice-recteur pour la politique de jeunesse, l’activité sociale et les relations internationales de l’Institut des relations internationales de Moscou (MGIMO) du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Intervenants:

Andreï Voronine — directeur du Centre d’initiatives stratégiques de l’Université MISIS ; adjoint au président du Conseil de coordination de la jeunesse dans les domaines des sciences et de l’enseignement du Conseil présidentiel de la Fédération de Russie pour la science et l’enseignement

Dawit Zegeye Haile — fondateur et directeur général exécutif, DZ Consultancy International

Natalia Komarova — gouverneur du district autonome de Khanty-Mansiïsk (Iougra)

Maria Matveïeva — directrice du Forum Dialogue de Sotchi ; conseiller du directeur pour les relations internationales de la Fondation Talant et succès

David Okpatuma — membre de l’équipe dirigeante de Friends for Leadership, Fonds Centre de promotion internationale

Kémi Séba — blogueur, journaliste, leader du mouvement panafricain

Igor Tkatchenko — secrétaire général du Comité programme du forum des jeunes « Russie-Afrique : et ensuite ? »

Participants à la discussion:

Areg Aghasaryan

Rouslan Lessovik — vice-recteur pour les relations internationales, Université technique d’État Choukhov de Belgorod

Vassili Sidorov — président du Conseil des jeunes scientifiques de l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie

28.07.2023
10:00–11:30
Passage, zone G, VinoGrad

Développer le leadership pour le développement durable : arts, innovation, culture et coopération

Pour un développement harmonieux du monde, en particulier dans les pays du Sud, il est essentiel d’inspirer et de responsabiliser les jeunes leaders dans les domaines des arts, de l’innovation, de la culture et de la coopération. Il est essentiel de mettre en valeur le potentiel de transformation de ces domaines interdépendants pour relever les défis mondiaux et façonner un avenir plus durable et plus inclusif. L’art est un catalyseur de changement, il sensibilise, initie le dialogue et attire l’attention sur les questions environnementales et sociales urgentes à résoudre. Les technologies, solutions et approches innovantes peuvent contribuer au développement durable et le font déjà. C’est ainsi que les participants découvriront des innovations de pointe conçues par de jeunes entrepreneurs et inventeurs qui relèvent les défis du développement durable dans divers secteurs tels que l’énergie, les transports, l’agriculture et la gestion des déchets. La préservation du patrimoine culturel et des traditions, la promotion des échanges culturels et l’utilisation des atouts culturels pour le tourisme durable et la croissance économique seront également reflétées dans les exemples présentés de projets de jeunes qui combinent les pratiques traditionnelles avec les principes actuels du développement durable.
Modérateur:

Roman Tchoukov — président du conseil d’administration du fonds Centre de promotion internationale

Intervenants:

Viacheslav Manuylov — Deputy Head of the External Economic and International Relations Department, Moscow Government

Xander Pratt — Creative Director, Asia and Africa TV

Dookhoo Soovan Sharma — Executive Co-opted member, Commonwealth Disabled People Forum

28.07.2023
12:00–13:30
Pavillon G, salle de conférence G1

De l’aide au partenariat : efforts communs dans la lutte contre les épidémies

Les risques épidémiques entravent la capacité de l’Afrique à libérer son potentiel économique. Toutefois, le continent dispose des conditions et des capacités nécessaires pour gérer lui-même ces risques. La Russie et l’Afrique coopèrent depuis longtemps dans ce domaine. Récemment, des projets en commun ont été lancés avec la Guinée, le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda et la République démocratique du Congo pour prévenir et contrôler les infections. Cette coopération pourrait aider les pays africains à gagner en souveraineté dans le domaine de la biosécurité. La Russie est prête à fournir une assistance pour la planification et la conduite de recherches conjointes et le développement de tests et de vaccins, la formation du personnel et la mise en place d’infrastructures de laboratoire. Les pays africains parviendront ainsi à s’affranchir de l’aide étrangère dans la lutte contre les épidémies, à renforcer leurs propres capacités dans ce domaine et à éliminer les obstacles au développement économique causés par les infections. Quel est le besoin le plus pressant en Afrique aujourd’hui pour développer les capacités locales de lutte contre les épidémies ? Comment la biosécurité peut-elle être rendue indépendante de l’aide extérieure ? Les pays africains peuvent-ils passer de l’importation de technologies anti-épidémies au développement et à l’exportation de celles-ci ?
Modérateur:

Anna Popova — directrice du Service fédéral de surveillance dans le domaine des droits des consommateurs et du bien-être, médecin principal de la Fédération de Russie

Intervenants:

Jane Ruth Aceng — ministre de la Santé publique de la République d’Ouganda

Nikez Ndambi — Conseiller principal, Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC)

Sylvie Nzeyimana — ministre de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida de la République du Burundi

Participants à la discussion:

Igor Borissevitch — directeur-adjoint de l’Agence fédéral de médecine et de pharmacie

28.07.2023
12:00–13:30
Pavillon G, salle de conférence G3

La dimension religieuse du développement africain dans un monde en évolution

Le facteur religieux est l’un de ceux qui motivent l’agenda social des pays et des peuples africains, dans le même temps, certains acteurs mondiaux et régionaux tentent de l’utiliser comme un outil de manipulation politique. Cette situation est souvent à l’origine de l’escalade de conflits armés, les rendant particulièrement aigus et violents. L’une des conséquences en est la persécution des chrétiens dans un certain nombre de pays africains, phénomène largement inspiré de l’extérieur. La prise en compte de ce facteur dans le développement de la coopération russo-africaine, dans les réactions communes aux problèmes existants et dans la planification géopolitique peut contribuer au développement d’initiatives de maintien de la paix sur le continent et assurer un développement plus durable des pays africains. En ce sens, l’échange d’expériences en matière de coopération interreligieuse en Russie comme en Afrique revêt une valeur particulière. Le sentiment religieux a constitué le pilier du développement des sociétés africaines sur la base des normes morales traditionnelles. Les tentatives de l’Occident de détruire cette base, d’imposer une autre conception de la morale, de déformer l’institution de la famille et du mariage, d’introduire d’autres innovations qui sont des péchés du point de vue des religions traditionnelles, suscitent un fort rejet dans les pays africains, ce qui les rapproche de la Russie. Il est important de résister conjointement à cette pression et de consolider les efforts dans ce domaine, en utilisant à la fois les mécanismes internes existants et une coopération étendue sur les plateformes internationales. Que peuvent faire les communautés religieuses pour contrer les tentatives de manipulation politique fondées sur des motifs religieux ? Comment optimiser leur contribution commune aux processus de consolidation de la paix sur le continent et dans le monde ? Comment mettre en place des mécanismes de coopération interreligieuse entre la Russie et les pays africains dans le domaine humanitaire ? Comment la Russie et l’Afrique peuvent-elles contribuer conjointement au maintien des valeurs traditionnelles et à la défense de leurs intérêts respectifs contre les assauts d’un libéralisme agressif ?
Intervenants:

Andreï Avétissian — ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République unie de Tanzanie en Fédération de Russie

hiéromoine Stéphane Igoumnov — secrétaire pour les relations entre les chrétiens de l’Organisation religieuse orthodoxe « Département des relations ecclésiales du Patriarchat de Moscou »

Albir Krganov — mufti de l’Assemblée spirituelle des musulmans de la Fédération de Russie

Archiprêtre Dmitri Sizonenko — chef du département international de l’Organisation religieuse d’enseignement supérieur spirituel « Académie spirituelle de Saint-Pétersbourg de l’Église orthodoxe »

Anna Chafran — directrice des programmes analytiques de la holding de presse Zvezda et chaîne de télévision des Forces armées de la Fédération de Russie

28.07.2023
12:00–13:30
Pavillon G, salle de conférence G5

La recherche scientifique fondamentale comme fondement de la souveraineté technologique

La question de la souveraineté technologique des pays non occidentaux est d’une importance vitale pour eux-mêmes et pour l’ensemble du système multipolaire des relations internationales. Cependant, il ne peut y avoir d’indépendance durable en matière de technologie moderne sans une base scientifique solide. Les pays africains aspirent à devenir des acteurs autonomes du développement scientifique et technologique et ne pas se contenter d’être de simples consommateurs du savoir-faire occidental tout fait, ou des fournisseurs de ressources bon marché qui leur reviennent sous la forme de technologies, de biens et de services prêts à l’usage. La proposition unique de la Russie consiste à mettre en œuvre des projets de développement scientifique et technologique conjointement avec les pays africains sur la base de la recherche fondamentale. La Russie jouit d’une grande crédibilité dans ce domaine, étant donné l’expérience de la coopération en matière de recherche et de formation du personnel scientifique à l’époque soviétique. La diplomatie scientifique est l’une des composantes les plus importantes du « soft power » de la Russie en Afrique. Quelle est l’expérience de la coopération entre la Russie et l’Afrique dans le domaine de la science et de la technologie ? Quels sont les projets de coopération scientifique et technologique qui ont eu un effet positif sur le développement socio-économique des pays africains ? Quels sont les domaines prioritaires de la coopération scientifique pour l’avenir ?
Modérateur:

Andreï Foursenko — conseiller du président de la Fédération de Russie

Intervenants:

Mikhaïl Kovaltchouk — président d’institut de recherche Kourtchatov

Hadi Li — vice-président de l’Association des professionnels du secteur géologique

Amon Murvira — ministre de l’Enseignement, de la Science, de l’Innovation et des Technologies de la République du Zimbabwe

Daniel Nivagara — Ministre des sciences, de la technologie et de l’enseignement supérieur de la République du Mozambique

Paul Omodjo Omandji — vice-chancelier de l’Université de l’amirauté du Nigeria

Vladislav Pantchenko — vice-président de l’Académie des sciences de Russie ; vice-président de l’institut de recherche Kourtchatov

Denis Sekirinsky — Vice-ministre des sciences et de l’enseignement supérieur de la Fédération de Russie

Tjekero Twey — Ministre de l’Industrialisation, du Commerce et du Développement des PME de Namibie

Participants à la discussion:

Aroutioun Avétissian — directeur de l’Institut de programmation systémique Ivannikov de l’Académie des sciences de Russie

Alexeï Zavaline — directeur scientifique de l’Institut de recherches en agrochimie Prianichnikov de Russie

Sirodj Loïkov — premier adjoint au directeur général, membre du conseil d’administration de l’entreprise publique FosAgro

Sergueï Naïdenko — directeur de l’Institut des problèmes d’écologie et d’évolution Severtsov de l’Académie des sciences de Russie

Mikhaïl Piradov — directeur du Centre de recherches en neurologie

28.07.2023
12:00–13:30
Pavillon G, salle de conférence G4

Exploration géologique et extraction minière : technologies russes pour l’Afrique

L’industrie géologique est un élément essentiel de l’économie de la Russie et de l’Afrique. Les réserves connues de minéraux non renouvelables s’épuisent au fil du temps et les conditions d’extraction deviennent plus difficiles. Les besoins de l’économie conduisent inévitablement à une intensification des opérations de prospection, d’exploration et d’exploitation minière. La Fédération de Russie développe de nouvelles technologies et les met en œuvre pour améliorer l’exhaustivité et la qualité des données sur les ressources et pour accroître l’efficacité des opérations minières. Dans le même temps, l’impact environnemental de l’exploration et de l’exploitation minière est également important. Comment réduire l’impact sur l’environnement ? Comment réduire les émissions dues à l’exploitation minière ? Ces questions mettent en évidence la nécessité de développer et d’appliquer des technologies propres et des solutions numériques.
Modérateur:

Alexandre Miaskov — directeur de l’Institut national minier de recherches technologiques de l’Université MISIS

Intervenants:

Martin Gama Abucha — ministre de l’Industrie minière de la République du Soudan du Sud

Doto Mashaka Biteko — ministre des Minerais de la République unie de Tanzanie

Mikhaïl Vlassov — directeur général adjoint pour l’activité commerciale de la société Gazpromneft-Géo

Alexeï Dessiatkine — directeur administratif de la société Ros Geologia

Carlos Zacarias — ministre des Ressources minérales et de l’Énergie de la République du Mozambique

Pavel Marinytchev — directeur général et président du conseil d’administration de la société ALROSA

Mahamed Basheer Abdalla Mennawi — Ministre des ressources naturelles de la République du Soudan

Antonio Oburu Ondo — ministre des Mines et des Hydrocarbures de la République de Guinée équatoriale

Evgueni Petrov — directeur de l’Agence fédérale d’exploitation des sous-sols

Participants à la discussion:

Mikhaïl Aronson — directeur général adjoint du groupe Tsifra

Kirill Egorov-Kirillov — directeur des projets miniers de la société Uranium One Group et de l’entreprise publique d’énergie nucléaire ROSATOM

28.07.2023
12:00–13:30
Pavillon H, centre de presse, salle de briefing H1

L’impact des nouveaux défis mondiaux et de l’économie des sanctions sur le partenariat médiatique entre la Russie et l’Afrique. Problématiques et solutions

Le partenariat russo-africain passe chaque année à un niveau supérieur. Les documents fondateurs de la politique étrangère, les déclarations conjointes des dirigeants russes et africains, les visites réciproques des chefs d’État et la mise en œuvre de projets conjoints témoignent du renforcement continu de la coopération russo-africaine, au sein de laquelle le champ des médias occupe une place particulière. Malgré les perspectives positives de développement de la coopération russo-africaine dans le domaine des médias, il convient de prendre en compte l’impact des défis mondiaux auxquels le champ médiatique est actuellement confronté. Comment ces défis affectent-ils le partenariat médiatique entre la Russie et l’Afrique ? Comment lutter contre les « fake news » et la désinformation ? Comment contrer la pression des sanctions occidentales ? Comment renforcer et développer efficacement la coopération médiatique entre la Russie et les pays africains ? Quelles sont les innovations technologiques qui devraient être introduites pour la promouvoir ? Comment utiliser efficacement le partenariat médiatique pour renforcer les relations russo-africaines et améliorer la compréhension mutuelle entre les peuples de Russie et d’Afrique ?
Modérateur:

Olga Rachelle Mangouandza — directrice générale de l’Agence congolaise d’information (ACI)

Pavel Myltsev — directeur de la rédaction Afrique et Proche-Orient à Agence d’information TASS

Intervenants:

Alexeï Vassiliev — président de l’Institut de l’Afrique de l’Académie des sciences de Russie

Xavier Messe A Tiati — directeur général de Cameroun News Agency (CNA)

Vitaly Naoumkine — directeur scientifique à l’Institut d’études orientales de l’Académie des sciences de Russie

Ofwono Opondo — directeur exécutif de l’Uganda Media Centre

Irina Riapolova — directrice de la rédaction de l’information pour les abonnés étrangers à l’Agence d’information TASS

Thierno Ahmadou Sy — directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS)

Vladimir Soloviov — président de l’Union des journalistes de Russie

28.07.2023
12:00–12:45
Passage, zone G, VinoGrad

Présentation du potentiel d’investissement du Mali

28.07.2023
12:30–14:00
Pavillon H, centre de presse, salle de briefing H3

Un monde multipolaire de l’information : le rôle des pays arabes d’Afrique dans les nouvelles réalités des relations internationales

Les pays de l’Afrique arabe entretiennent historiquement des liens très forts avec la Russie dans tous les domaines, en particulier dans celui de l’information. Cette coopération est particulièrement précieuse dans la nouvelle réalité de l’information, où, d’une part, de plus en plus de pays aspirent à une autonomie totale et soutiennent le concept d’un monde multipolaire, tandis que, d’autre part, ces pays se heurtent à une opposition de la part d’acteurs extérieurs à la région (principalement les pays occidentaux et leurs satellites) qui cherchent à promouvoir leurs intérêts aux dépens des autres.
Modérateur:

Salam Mosafir — présentateur, RT en arabe

Intervenants:

28.07.2023
12:45–13:30
Passage, zone G, VinoGrad

Présentation du potentiel d’investissement du Cameroun

28.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G1

Des technologies avancées pour le développement durable en Afrique

L’Afrique est le continent africain le plus menacé par le changement climatique et les catastrophes naturelles, comme le soulignent régulièrement les différentes plateformes internationales sur le climat, cependant elle dispose d’un important potentiel de croissance économique durable. L’accès aux technologies et aux solutions avancées est essentiel pour permettre de réduire et d’absorber les émissions de gaz à effet de serre, de s’adapter au changement climatique, d’améliorer la gestion et le recyclage des déchets, etc. Quelles sont les possibilités de coopération entre la Russie et les pays d’Afrique dans le domaine des solutions technologiques avancées pour le développement durable du continent ?
Mot de bienvenue:

Maxim Rechetnikov — ministre du Développement économique de la Fédération de Russie

Modérateur:

Andreï Maslov — directeur du Centre d’étude de l’Afrique de l’École des hautes études en sciences économiques

Intervenants:

Joseph Siaw Agyepong — fondateur et président de Jospong Group of Companies

NJ Ayuk — président de la Chambre africaine de l’Énergie

Anton Boutmanov — directeur du développement durable de EN Group

Sergueï Matchékhine — directeur général adjoint pour les projets d’ingénierie, le développement durable et la coopération internationale de la société RusHydro

Elena Myakotnikova — Directeur fonctionnel, initiatives climatiques et gestion du carbone, SIBUR S.A.R.L.

Pavel Soloviov — directeur des technologies de l’information de la société Rosgueologuia

Pavel Sorokine — premier adjoint au ministre de l’Énergie de la Fédération de Russie

Vadim Titov — président de l’établissement privé Rusatom – réseau international (entreprise publique Rosatom)

Participant à la discussion:

Mikhaïl Sterkine — directeur général adjoint des ventes, du marketing et de la logistique de l’entreprise publique FosAgro

28.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G2

Perspectives de coopération internationale en matière de football entre l’Afrique et la Russie

Le football est le sport le plus populaire et le plus répandu sur le continent africain. Les équipes nationales de plusieurs pays africains participent régulièrement aux phases finales de la Coupe du monde de la FIFA, et les footballeurs africains les plus célèbres prennent une part active à la vie sociale et politique de leur pays. Quelles sont les mesures pratiques qui peuvent contribuer au renforcement des liens sportifs entre la Russie et les pays africains ? Quel est le secret de la réussite des jeunes footballeurs africains et des équipes nationales ? Que peut offrir l’Union du football de Russie aux pays africains en matière de développement du système de formation, d’analyse du football et de projets statistiques ?
Modérateur:

Intervenants:

28.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G3

Russie-Afrique : transfert des meilleures technologies éducatives dans le domaine de l’enseignement général, secondaire spécialisé et extrascolaire

Dans le paradigme géopolitique actuel, la Russie et les pays africains développent stratégiquement leur coopération dans tous les types de relations. Une attention particulière est accordée à la mise en œuvre d’initiatives dans le domaine de l’enseignement. Des liens historiques de longue date constituent une base solide pour le dialogue bilatéral avec les pays africains. Ce travail est renforcé par le vif intérêt des pays amis pour l’étude de la langue russe, la possibilité pour des étudiants africains de faire des études dans les universités de Russie et les projets clés dans le domaine de l’enseignement. La promotion de l’enseignement général et secondaire professionnel russe à l’étranger et de ses méthodes et pratiques très efficaces ouvre de nouvelles perspectives de coopération. Comment cette expérience peut-elle être utile à la mise en œuvre des politiques d’enseignement dans les pays africains ? Comment la coopération dans le domaine de l’enseignement général et secondaire professionnel se développe-t-elle ? Quels sont les projets d’enseignement russes susceptibles d’intéresser les pays africains ?
Modérateur:

Karina Hasan — Présentateur, chaîne de télévision RT

Intervenants:

Mohammed Belhocine — Commissaire à l’Éducation, aux Sciences et Technologies et à l’Innovation au sein de l’Union Africaine

Purificacion Bohari Lasaquero — ministre-déléguée à l’Enseignement, la sciences et la formation universitaire et professionnelle de la République de Guinée équatoriale

Denis Gribov — adjoint au ministre de l’Instruction de la Fédération de Russie

Maxim Dreval — directeur général de la société russe Znanié

Duc Ngebana — consul honoraire de Russie à Pointe Noire (Congo-Brazzaville) ; adjoint au président de l’Union des artistes de Russie

Natalia Trétiak — directrice générale du groupe « Prosvéchtchénié »

Miloud Helfalla — conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Science de la République algérienne démocratique et populaire

Participants à la discussion:

Alfinour Galiakbekova — rectrice de l’Université pédagogique d’État de Nabérejnyé Tcholny

Natalia Zolotariova — rectrice par intérim de l’Institut de développement de l’enseignement professionnel

28.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G7

Les valeurs mondiales comme base de coopération dans le domaine de la culture et de l’enseignement

Dans le monde d’aujourd’hui, les plateformes de valeurs deviennent un facteur décisif pour le développement mondial et les relations internationales. Chaque être humain, indépendamment de son origine, de sa couleur de peau ou de sa communauté socioculturelle ou religieuse, possède des valeurs fondamentales inhérentes, données par la nature. Ces valeurs ont un pouvoir unificateur et créatif considérable pour mener l’humanité vers une ère d’échange équitable et constructif au nom de la prospérité commune. En même temps, dans la confrontation actuelle entre les principaux blocs politiques et militaires supranationaux, des pseudo-valeurs artificielles et contre nature sont largement imposées dans les médias et le domaine culturel, dans le but ultime de diviser entre « nous » et les « autres », entre ceux qui se soumettent aux postulats d’une « race supérieure » et, à l’inverse, ceux qui ne veulent pas sacrifier leurs valeurs culturelles nationales traditionnelles aux ultimatums d’un nouveau colonialisme. L’espace médiatique et le champ culturel sont devenus un champ de bataille pour les vraies valeurs. En même temps, l’art véritable et humain transmet toujours des valeurs éternelles et se situe au-dessus de la mêlée politique et idéologique, s’adressant au public à un niveau subconscient et émotionnel. Les liens pédagogiques et culturels entre la Russie et les pays d’Afrique ont une histoire particulièrement riche et un potentiel de développement encore plus grand dans un avenir très proche.
Modérateur:

Andreï Serov — vice-président de Gazprombank

Intervenants:

Ioulia Goloubeva — directrice générale adjointe de la société Gazprom-media Holding

Alexeï Lebedev — directeur général de l’Organisation à but non lucratif Art-Podgotovka

Semion Mikhaïlovsky — recteur de l’Académie des Beaux-Arts Répine de Saint-Pétersbourg

Fiodor Popov — directeur général de l’Organisation à but non lucratif Studio de création Stella ; directeur du comité d’organisation du Forum international des jeunes cinéastes Valeurs mondiales

Natalia Popova — première adjointe au directeur général de la société Innopraktika

Evgueni Primakov — directeur de l’Agence de la Communauté des États indépendants (CEI) des compatriotes russes vivant à l’étranger, et de la coopération humanitaire (Rossotroudnitchestvo)

Edouard Sapsaï — fondateur du groupe Zorra

Mamadou Fall — conseiller du recteur pour la culture, l’art et le sport de l’Université du Cheikh Anta Diop

28.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G5

Lutte contre les pratiques anticoncurrentielles, répression des cartels transfrontaliers et coopération internationale

La mondialisation de l’économie a entraîné une augmentation des pratiques commerciales restrictives de la part des grandes entreprises multinationales qui affectent négativement le commerce international, en particulier celui des économies en développement, ainsi que leur potentiel de croissance. Les pays africains, dont les marchés deviennent aujourd’hui cruciaux en termes de ventes et de production, sont également touchés de manière significative. À cet égard, un élément important pour améliorer l’efficacité des enquêtes anti-monopole est la coopération internationale et interrégionale, dont le renforcement est unanimement soutenu par la communauté internationale de préservation de la concurrence. Quel est le rôle de la coopération internationale dans les enquêtes sur les infractions à la législation anti-monopole ayant un impact transfrontalier et dans le traitement des opérations de concentration économique à l’échelle mondiale ? Quels sont les mécanismes de coopération les plus efficaces qui peuvent être identifiés et quels sont les exemples de coopération existants ? Est-il nécessaire d’améliorer les mécanismes de coopération pour renforcer l’efficacité des enquêtes en matière de lutte anti-monopole ? Si oui, quelles sont les mesures qui semblent les plus efficaces ?
Modérateur:

Alexeï Ivanов — directeur du Centre international de droit de la concurrenr et de politique des pays BRICS

Intervenants:

Buranga Vissia — président du Conseil national de la concurrence du ministère du Commerce de la République du Tchad

Mohamed Mnasser — vice-président du Conseil de la concurrence de Tunisie

Mahmoud Momtaz — président de la Direction égyptienne de la (ECA)

Teresa Moreira — directrice de la concurrence et de la politique de consommation (CNUCED)

Hardin Ratshisusu — adjoint au Commissaire de la Concurrence de la République d’Afrique du Sud

Amadou Ceesay — secrétaire exécutif de la Commission gambienne de la concurrence et de la protection des consommateurs de la République de Gambie (GCCPC)

Maxim Chaskolsky — directeur du Service fédéral antimonopole de Russie (FAS)

28.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G6

PME russes et africaines : nouveaux repères de partenariat

La coopération entre les petites entreprises russes et africaines revêt une grande importance pour les deux parties. D’une part, elle peut devenir une source supplémentaire de recettes, de nouveaux débouchés pour leurs biens et services, et contribuer au développement de l’économie africaine, en créant de nouveaux emplois et en améliorant le niveau de vie. Le développement de domaines de coopération prometteurs entre les communautés d’affaires des deux régions, ainsi que les possibilités d’exportation et d’importation de biens et de services, les investissements mutuels, la coopération technologique et les échanges culturels peuvent être les principaux vecteurs de l’établissement d’une coopération bilatérale. Quel est le cadre juridique des activités commerciales en Russie et en Afrique ? Comment faciliter la collaboration entre les communautés d’affaires des deux régions ? Quelles sont les meilleures pratiques des petites entreprises russes existantes dans les pays africains ? Quel est le potentiel de coopération entre les PME et comment devons-nous travailler avec les autorités publiques ?
Modérateur:

Nikolaï Dounaïev — président du conseil d’administration de la Compagnie d’import-export de Sibérie

Intervenants:

Dmitri Biritchevsky — directeur du département de coopération économique, ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Angella Zamoguilnaïa — représentante de l’Association des PME « Opora Rossii » (Soutien de la Russie) en Afrique

Dmitri Prokhorenko — directeur du développement du réseau international du « Centre d’exportation de Russie »

Thomas Mathe PayPay — premier conseiller du département des relations avec le parlement et les autres institutions de l’administrations de la République démocratique du Congo

Ekatérina Rémizova — fondatrice et directrice générale de la société Alfa Ressource

Sergueï Sokolov — directeur général de la société Novossibirsklheboprodoukt

Boris Fédossimov — président du conseil d’administration de la holding Lioudi diéla (les gens d’affaires)

28.07.2023
14:00–14:30
Passage, zone G, VinoGrad

Présentation du Festival mondial de la jeunesse

Le Festival mondial de la Jeunesse se tiendra en Russie en 2024 par décret du président russe Vladimir Poutine et réunira les jeunes les plus progressistes de la planète qui se soucient de notre avenir commun. Le festival réunira 20 000 jeunes: 10 000 Russes et 10 000 citoyens de plus de 180 pays qui se rencontreront pour discuter d'un ordre mondial plus juste, véritablement démocratique et multipolaire. Pour la première fois dans l'histoire du mouvement des festivals de la jeunesse, des adolescents de 14 à 17 ans pourront partager leurs rêves. La Russie attend ses invités du 1er au 7 mars 2024 sur le territoire fédéral de Sirius, où l'hébergement et le logement de tous les participants seront pris en charge par la partie russe, et un programme culturel et sportif sera également organisé pour eux. Certains participants feront également partie du programme régional. Mais le festival est avant tout un lieu de rencontre. Un lieu où les jeunes créateurs, les visionnaires et les rêveurs sont prêts à ouvrir la voie à un avenir nouveau et digne de nous tous !
Modérateur:

28.07.2023
14:00–15:30
Pavillon G, salle de conférence G4

Dialogue numérique durable entre la Russie et l’Afrique : de jeunes leaders pour une nouvelle ère des technologies de l’information

L’Afrique est un continent en plein essor qui devrait connaître une croissance économique sans précédent déjà au cours des prochaines décennies. Un des piliers du développement innovant d’un pays est la numérisation des principaux secteurs économiques, industriels et sociaux. Les technologies de l’information façonnent les espaces et les formats de communication, permettant des processus d’intégration et d’échange d’informations. La Russie est l’un des leaders reconnus en matière de protection de la souveraineté numérique et elle est disposée à partager ses connaissances et son expertise pour renforcer la compétitivité et la sécurité de ses partenaires stratégiques. La Russie et l’Afrique peuvent commencer à forger de nouvelles alliances technologiques et politiques en proposant le concept de dialogue numérique durable comme norme pour le développement de la numérisation et un nouveau modèle de coopération dans l’environnement numérique comme solution pour renforcer l’État. Et les jeunes sont le principal moteur et bénéficiaire de tout ce processus. Comment pouvons-nous renforcer les processus d’intégration entre la Russie et l’Afrique dans le domaine des technologies de l’information ? Comment la Russie peut-elle contribuer à réduire la fracture numérique sur le continent ? Quelles pratiques de développement et de réglementation numériques la Russie et l’Afrique peuvent-elles partager ? Comment réduire les obstacles à l’engagement des jeunes dans le domaine des technologies de l’information ? Comment faire entendre la voix de la jeunesse africaine dans l’élaboration des règles numériques internationales ? Est-il nécessaire de disposer d’une plateforme unifiée pour former les experts en technologies de l’information, partager les expériences, les cas intéressants et les mécanismes spécialisés ? De quel type de compétences informatiques l’Afrique a-t-elle besoin aujourd’hui ?
Modérateur:

Roman Tchoukov — président du conseil d’administration du fonds Centre de promotion internationale

Intervenants:

Vadim Glouchtchenko — directeur du Centre de compétences des entreprises internationales dans le domaine des hautes technologies

Sonia Davarga — spécialiste en connaissances et formation numérique à Teach Project Women Initiative

Lasford Kalonde — fondateur et directeur général exécutif deLaska Technologies Limited

Rukia Mohamed Abdulkader — présidente de Femme TIC Djibouti

Anastassia Pavlenko — adjointe au directeur exécutif, directrice pour les partenariats stratégiques de la société Innopraktika

28.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G2

Les systèmes électoraux dans le contexte de la remise en cause de la souveraineté électorale : législation et technologies

Le monde se trouve dans un état de turbulence quasi critique. La promotion agressive des intérêts géopolitiques de l’hégémonie représentée par les États-Unis d’Amérique et l’imposition de valeurs néolibérales étrangères à de nombreuses sociétés traditionalistes ont entraîné une fracture dans le système mondial global, transformant les « lignes rouges » en foyers d’hostilités. Dans leur lutte pour obtenir des ressources pour leur industrie, des marchés pour leurs marchandises, des « troupeaux » pour leur idéologie, les Anglo-Saxons et leurs satellites ne s’arrêtent pas aux frontières de leurs États : ils visent à limiter la souveraineté nationale des pays non alignés et dissidents, à « ébranler » leurs institutions nationales, à diviser la société. Les élections sont le principal mécanisme de participation des citoyens à l’administration publique, déterminant le vecteur de développement des pays. Pour toute société, les élections sont peut-être la période de plus grande vulnérabilité. Dans les pays en développement dont les institutions sont encore en cours de formation, les élections sont le moment idéal pour intervenir. De l’influence sur l’élaboration du système électoral au soutien de forces politiques particulières, des activités d’organisations à but non lucratif financées par l’étranger à la manipulation des médias sociaux et d’autres moyens de communication modernes, de l’observation internationale partisane à l’achat de voix : les technologies sont largement connues et activement utilisées par les gouvernements étrangers pour interférer dans les affaires nationales. La Russie n’a pas été épargnée dans ces pratiques. Son système électoral a parcouru un long chemin au cours des dernières décennies de développement normatif et de progrès technologique. À bien des égards – accessibilité du vote, sécurité de son fonctionnement technique, transparence et contrôlabilité du processus électoral pour les observateurs – les normes russes sont avancées par rapport au reste du monde. Et pourtant, à chaque cycle électoral, la Russie est la cible de nouvelles tentatives d’influence sur le scrutin, de maquillage des résultats de la volonté des citoyens russes, de délégitimation des résultats de leur choix. Toutes ces tentatives trouvent une réponse sous la forme d’une nouvelle législation, de nouvelles technologies de sécurité et d’une transparence et d’une responsabilité accrues du processus électoral vis-à-vis du public.
Modérateur:

Pavel Andreïev — membre de la Commission électorale centrale de la Fédération de Russie

Intervenants:

Andreï Alchevsky — député, président-adjoint de la Commission d’enquête sur les cas d’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Douma de la Fédération de Russie

Mikhaïl Anitchkine — président du conseil d’administration de la société « Centre international de sécurité Soldat de la paix

Valéry Koroliov — architecte en chef du bloc de solutions numériques globales de l’opérateur Rostelekom

Alexandre Liskine — directeur des études des menaces du Laboratoire Kaspersky

Ivan Mouchket — directeur-adjoint du secrétariat du Conseil de l’assemblée parlementaire de la CEI ; directeur de l’Institut international de suivi du développement de la démocratie, du parlementarisme et du respect des droits électoraux des citoyens des pays membre de l’assemblée parlementaire de la CEI

Elsie Nghikembua — présidente de la Commission électorale de Namibie

Nga Gasper Thairinyuy — membre de la Commission électorale de la République du Cameroun

28.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G4

Développement du mouvement russophile en Afrique

La Russie et l’Afrique sont liées par de profonds liens historiques d’amitié et de coopération fructueuse. L’Afrique a donné à la Russie le grand poète russe Alexandre Pouchkine et la Russie a traditionnellement aidé et soutenu l’Afrique dans la lutte de ses peuples contre l’apartheid et le colonialisme. Des dizaines de milliers d’Africains, qui occupent aujourd’hui de hautes fonctions gouvernementales, ont été formés en Russie. Cette politique a porté ses fruits sur le continent africain où le mot « Russie » est perçu avec chaleur et amour. Au début de cette année, le congrès fondateur du Mouvement international des russophiles (MIR) s’est tenu à Moscou, avec la participation d’un grand nombre de représentants africains. Quelles sont les questions d’actualité liées au développement du Mouvement international des russophiles en Afrique, à l’étude de l’histoire, de la culture et de la langue russes et aux perspectives de développement des relations entre les pays africains et la Russie en tant que « soft power » en réponse à la campagne de russophobie de l’Occident ?
Modérateur:

Souleymane Anta Ndiaye — président-adjoint du Mouvement international des russophiles

Intervenants:

Dieudonné Gnammankou — spécialistes en langues slaves

Nikolaï Malinov — leader du Mouvement national des russsophiles en Bulgarie

Jean-Alain Ngapout — consultant en questions internationales

Seynabou Ndiaye Pouye — présidente de l’Association des femmes africaines actives

Messan Daniel Segla — journaliste, éditeur

Fatoumata Sidibé — médecin généraliste

Antoine Somdah — ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina-Faso en Fédération de Russie (2014-2022)

Shérif Salif Sy — président du Forum Forum Tiers Monde

28.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G5

Moteurs de changement : projets de jeunes et coopération à long terme

L’Afrique est le continent le plus jeune de la planète : environ 60 % de sa population a moins de 25 ans. En raison de sa croissance démographique rapide, le continent africain devrait abriter environ 40 % de la population mondiale d’ici 2100 (contre 18 % actuellement). L’établissement de relations mutuellement bénéfiques et respectueuses entre les jeunes de Russie et d’Afrique est la garantie d’une coopération fructueuse à long terme. Les jeunes Russes et les jeunes Africains se ressemblent-ils ? Comment la Russie peut-elle contribuer à améliorer la qualité de vie des jeunes Africains et que peuvent apporter les jeunes Africains à la Russie ? Quels projets communs la Russie et l’Afrique peuvent-elles réaliser et où peuvent-elles trouver un terrain d’entente ? Dans quels domaines les jeunes générations peuvent-elles s’entraider ? Les jeunes entrepreneurs de Russie et d’Afrique ont-ils des points communs, et des créations de start-up conjointes sont-elles possibles ? Comment pouvons-nous améliorer les échanges d’étudiants et constituer le réservoir de talents des futurs dirigeants africains ?
Modérateur:

Konstantin Kolpakov — président du Conseil des jeunes diplomates du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie

Intervenants:

Areg Aghasaryan

Svetlana Anoufrieva — ministre de la politique de la jeunesse de la région de Nijny Novgorod

Daria Borisova — Directrice, Avangard

Grigory Zaslavsky — recteur de l’Institut d’art théâtral de Russie GITIS

Maria Zakharova — Directrice du Département de l'information et de la presse, Ministère des affaires étrangères de la Fédération de Russie

Artemy Poniavine — directeur du Comité exécutif de l’association de Russie Conseil national Delphien de Russie

Evgueni Primakov — directeur de l’Agence de la Communauté des États indépendants (CEI) des compatriotes russes vivant à l’étranger, et de la coopération humanitaire (Rossotroudnitchestvo)

Salaheddine Tiar — fondateur de la fondation des ambassadeurs de la jeunesse d’Algérie

Konstantin Fursov — Membre du conseil de coordination des affaires de la jeunesse dans le domaine des sciences et de l’éducation du conseil présidentiel pour les sciences et l’éducation ; directeur général adjoint pour les sciences et l’éducation, musée polytechnique

Participants à la discussion:

Ahmed Benin Wiisichong — secrétaire général de l’Union panafricaine de la jeunesse (online)

Sergey Mikhnevich — Secrétaire exécutif, Membre du Présidium du Conseil des affaires de l'UEE, Directeur général du Département de la coopération multilatérale internationale et de l'intégration, Union russe des industriels et entrepreneurs (RSPP)

28.07.2023
16:00–17:30
Pavillon G, salle de conférence G1

Session de présentation de projets et d’initiatives Russie-Afrique

Dans le contexte de changements du paysage politique et économique mondial, les pays qui poursuivent des politiques neutres et souveraines répondant à leurs intérêts nationaux deviennent de nouveaux « points d’attraction ». L’élargissement de la coopération, l’ouverture de nouveaux secteurs et marchés communs, la mise en œuvre d’initiatives conjointes et l’échange de bonnes pratiques ouvrent de grandes perspectives pour le développement de la coopération internationale avec les pays du continent africain. Quels sont les pratiques et les projets de développement que la Russie peut proposer de mettre en œuvre en Afrique ? Quelles sont les meilleures idées et les meilleurs moyens de renforcer les liens humanitaires, culturels, pédagogiques, scientifiques et professionnels avec les pays africains ?
28.07.2023
20:00–21:30
Pavillon H, centre de presse, salle de briefing H3

Les médias dans le Sud mondial : nouveaux formats, technologies et récits en Afrique

Dans le monde d’aujourd’hui, la capacité des médias à être véritablement souverains et à communiquer leur point de vue à leur public est cruciale, face à la volonté des grands médias internationaux de monopoliser le droit à l’exactitude et au monopole des médias sociaux occidentaux. Par exemple, la situation dans laquelle l’Afrique et la Russie reçoivent des informations l’une sur l’autre à partir de sources du monde anglo-saxon est souvent un facteur de diffusion d’informations inexactes. Par conséquent, l’ordre du jour pour le secteur des médias dans le monde entier est maintenant de renforcer la coopération bilatérale et multilatérale à tous les niveaux.
Modérateur:

Oxana Boïko — présentatrice, correspondante de la direction des programmes en langue anglaise, chaîne de télévision RT

Intervenants:

« Nous apprécions au plus haut point le travail que nous avons fait ensemble au Sommet. Je suis convaincu que les résultats obtenus constituent une bonne base pour continuer à renforcer le partenariat Russie-Afrique dans l’intérêt de la prospérité et du bien-être de nos peuples. »

Vladimir Poutine,
Président de la Fédération de Russie

Le Sommet Russie-Afrique qui aura lieu à Sotchi du 23 au 24 octobre 2019 incarne les liens d'amitié séculaires entre le continent africain et la Fédération de Russie. Ce Sommet, unique en son genre, revêt une importance particulière pendant cette période de transformations à l'échelle mondiale et internationale. En réponse aux aspirations de nos peuples, son objectif primordial est l'élaboration d'un cadre intégré pour faire avancer les relations russo-africaines vers une coopération plus large dans divers domaines.

Les pays d'Afrique et la Russie partagent une vision similaire de l'action internationale, une action fondée sur le respect du droit international, de l'égalité, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des États, du règlement pacifique des différends et de l'engagement aux mesures multilatérales face aux nouveaux défis internationaux. Nos pays visent à assurer la sécurité, la paix et le développement du continent africain et de la Russie, ainsi nous condamnons le terrorisme et l'extrémisme sous toutes leurs formes. Nous réaffirmons notre conviction qu'il est important de promouvoir des échanges commerciaux et des investissements mutuels afin d'éviter tout ralentissement de la croissance économique.

Les pays d'Afrique possèdent un potentiel important et des capacités qui leur permettront, à terme, de joindre les rangs des puissances économiques en développement. Ces dernières années, les pays africains ont fait de grands progrès face aux défis politiques, économiques, sociaux et gestionnaires. Au cours de la dernière décennie, la croissance économique de l'Afrique s'est accélérée, le taux de 3,55 % a été atteint en 2018.

En juillet 2019, en poursuivant les efforts des pays africains, la ratification de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine et le lancement de sa phase opérationnelle ont été effectués à l'occasion d'un sommet extraordinaire de la Commission de l’Union africaine au Niger. Cet accord est un des objectifs principaux de l'Agenda 2063 qui vise à répondre aux attentes de prospérité et de dignité du peuple africain.

Ces succès ouvrent la voie à la collaboration entre les pays d'Afrique et la Fédération de Russie et montrent un véritable engagement politique des gouvernements et des peuples africains prêts à établir des partenariats mutuellement bénéfiques.

Nous espérons que le Sommet Russie-Afrique contribuera à la promotion de relations stratégiques constructives basées sur la coopération multilatérale. Nous souhaitons que ce partenariat réponde aux espoirs et aux aspirations des peuples africains et du peuple russe ami.

Président de la République arabe d'Égypte
Abdel Fattah AL-SISSI