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Le 27 juillet, dans le cadre du programme d’affaires du Forum économique et humanitaire Russie-Afrique et le bloc « Coopération dans le domaine de la science et des technologies », une discussion plénière a été consacrée au « Développement des infrastructures : innovation et environnement urbain confortable » avec la participation de Nikita Stassichine, vice-ministre de la Construction et du Logement de la Fédération de Russie, Iouri Grichan, maire de la ville de Magadan, Joy Makumbe, secrétaire permanente du ministère du Logement national du Zimbabwe, Tafadzwa Muguti, commissaire du Gouvernement du président de la République du Zimbabwe pour le développement de la province de Harare, Desmond Buateng, directeur général du ministère du Développement ferroviaire du Ghana. La modératrice de la discussion était Janna Tolstikova, directrice générale de TV BRICS.

Au cours du débat, les experts ont présenté les meilleures pratiques en matière de développement des infrastructures. Ainsi, Nikita Stassichine, vice-ministre de la Construction et du Logement de Russie, a présenté aux participants l’expérience en matière de BTP en Russie. En particulier, il a attiré l’attention sur le fait qu’« aujourd’hui, les développeurs russes se font concurrence non pas sur le coût du mètre carré mais sur la qualité du projet ». Cela suppose notamment la création d’un environnement confortable dans le développement du territoire en général. Nikita Stassichine a également déclaré : « Sur ordre du Président, un menu d’infrastructure a été lancé. C’est une énorme quantité de fonds qui sont alloués à la modernisation de l’ingénierie, des transports, des services publics et des infrastructures sociales ». Dans le même temps, le vice-ministre a soulignéla nécessité d’une approche scientifique du développement des territoires : « nous avons créé une énorme base scientifique avec des solutions techniques pour le développement des agglomérations de plus d’un million d’habitants et des monovilles, des petites villes. C’est quelque chose que nous pourrions partager avec les pays africains », a-t-il conclu.

Joy Makumbe, Secrétaire permanente du ministère du Logement du Zimbabwe, a décrit la façon dont son pays traitait le problème de l’exode rural : « Ce processus est beaucoup plus rapide que la planification du secteur du logement. Nous avons mis en place des programmes qui permettent d’urbaniser la campagne et de développer les zones rurales ». Tafadzwa Muguti, commissaire pour le développement de la province d’Harare au Zimbabwe, a souligné les particularités de la province du point de vue du développement de l’infrastructure de transport et a expliqué les perspectives de coopération avec la Russie dans ce domaine : « Une des possibilités d’amélioration des infrastructures de transport est d’intensifier les partenariats avec la Fédération de Russie. Grâce à la coopération avec les villes de Russie, nous pourrions créer de nouveaux plans directeurs pour le développement des municipalités. »

Le plein développement des villes est impossible sans construction d’une vaste infrastructure reliant non seulement les localités à l’intérieur du pays, mais aussi aux États voisins. Desmond Boateng, directeur général du ministère du Développement ferroviaire du Ghana, a présenté un vaste projet de construction de chemins de fer visant à relier les pays d’Afrique de l’Ouest. Il a noté que le projet impliquait la construction de plus de 4 000 km de voies ferrées : « Nous sommes prêts à négocier avec le secteur privé russe afin de trouver les meilleurs moyens de créer un mécanisme efficace de coopération mutuellement bénéfique dans le cadre de ce projet de grande envergure. À l’heure actuelle nous avons déjà 250 km de construits, mais lorsque toutes les lignes seront achevées, le chemin de fer assurera la liaison avec le Burkina Faso, le Togo, la Côte d’Ivoire et d’autres pays du continent africain. »

Des maires des villes de Russie sont également intervenus. Iouri Grichan, le maire de Magadan, a ainsi noté que le partenariat public-privé jouait un rôle important dans la mise en place des infrastructures urbaines. « Cela contribue au développement durable de la ville et donc à l’amélioration de la qualité de vie des citadins », a-t-il déclaré. À son tour, Alexeï Logvinenko, maire de Rostov, a parlé de projets à grande échelle dans le domaine de la construction, y compris des infrastructures sociales. « Mettre en œuvre de nombreux projets est impossible sans une économie stable. Nous prenons en compte les tendances mondiales. Et aujourd’hui, nous voyons un grand potentiel économique en coopération non seulement avec les nouvelles régions de la Russie, mais aussi avec d’autres pays. Des plateformes de discussion comme le Sommet Russie-Afrique sont une bonne occasion d’établir de nouvelles relations avec des partenaires étrangers, ce qui représente de nouveaux marchés, des emplois et des recettes supplémentaires pour le budget. J’espère que l’expérience de la ville de Rostov-sur-le-Don, capitale du District fédéral du Sud, sera utile aux municipalités russes et étrangères », a-t-il ajouté.

L’organisateur du Deuxième sommet et Forum économique et humanitaire Russie-Afrique est le Fonds Roscongress.

Site de l’événement : https ://summitafrica.ru/