Dans le cadre du programme de rencontres d’affaires du Forum économique Russie-Afrique, une session intitulée « Les femmes dans les relations Russie-Afrique. Équilibre entre les sexes dans la politique, l’économie et le champ social ».

Le Forum économique Russie-Afrique couvre les questions mondiales dans les domaines de l’économie, du social, de la science, de l’enseignement et autres de l’activité humaine, et dans tous ces domaines le rôle des femmes augmente chaque année. Les pays africains sont un exemple frappant de la façon dont les politiques publiques peuvent changer radicalement les questions d’égalité des sexes à court terme. La Russie possède également une vaste expérience dans ce domaine. Et il est important pour nos pays d’échanger leurs expériences. Dans le cadre du programme d’affaires du Forum économique Russie-Afrique, une session intitulée « Les femmes dans les relations Russie-Afrique. Équilibre entre les sexes dans la politique, l’économie et le champ social ». La session a réuni des femmes dirigeantes qui ont montré par leur exemple que dans les affaires, la politique et les activités publiques, l’égalité des sexes donne des résultats exclusivement positifs. Le programme est géré par la Fondation Innosocium, la plate-forme sociale de la Fondation Roscongress.

La modératrice de la sessions a été Elena Miakotnikova, directrice générale de l’Agence pour les initiatives stratégiques visant à promouvoir les nouveaux projets. Ont assisté à la session des personnalités politiques éminentes d’Afrique : S.E. Hala Helmi Elsaïd Younes, ministre de la Planification, du Suivi et de la Réforme administrative de la République arabe d’Egypte, et Soraya Hakuziyamiye, ministre du Commerce et de l’Industrie de la République du Rwanda. Des représentantes de grandes entreprises et d’organisations de la société civile ont fait part de leur expérience en matière d’intégration des femmes dans la société moderne : Amani Asfour, présidente de la Fédération internationale des femmes professionnelles, Tiguidanke Camara, fondatrice et directrice générale de Tigui Mining Group (TMG), Slauzy Zodwa Mogami, fondatrice et présidente de la Fondation Women’s View, Veronika Pechkova, présidente de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), et Natalia Zaiser, présidente du conseil d’administration de l’association « Initiative d’affaires africaine ».

Soraya Hakuziyamiye, ministre du Commerce et de l’Industrie de la République du Rwanda, a noté que le continent africain avait évolué en termes de droits et de possibilités des femmes au cours des 5-10 dernières années. « Depuis 2010, le Parlement rwandais compte 62% de femmes. Cela ne s’est pas fait en un jour et, pour ce faire, nous avons dû restructurer en profondeur à la fois le système législatif et les opinions de nos citoyens », a déclaré Soraya Hakuziyamiye. Dans les affaires, la loi de notre pays protège aussi les droits des femmes. Par exemple, dans les grandes entreprises, les femmes doivent représenter 20 % du conseil d’administration mais les lois seules ne suffisent pas. Des investissements dans le système éducatif sont nécessaires pour changer l’attitude des femmes face à leurs possibilités. La coopération économique entre la Russie et l’Afrique se développe mais il me semble que nos femmes ont quelque chose à apprendre les unes des autres. Nous devons développer la communication à tous les niveaux.

Le Ministre de la planification, du suivi et de la réforme administrative de la République arabe d’Égypte, S. E. Helmi Elsaïd Younes a ajouté que, outre l’enseignement, des investissements financiers sont nécessaires dans la construction d’infrastructures telles que les jardins d’enfants pour permettre aux femmes d’étudier et de travailler tout en ayant une famille et des enfants. Elle a également noté que les femmes sont souvent plus responsables que les hommes dans leurs obligations commerciales et financières. « Si vous regardez les statistiques sur les prêts, les manquements aux obligations des femmes dans notre pays sont inférieurs à 1%. »

Tous les intervenants ont noté que les femmes pouvaient jouer un rôle crucial dans le développement du secteur de la production. Par exemple, Tiguidanke Camara, directrice de Tigui Mining Group, a fait part de son expérience : «  J’ai créé le fonds TMG qui aide à former les femmes des zones rurales à devenir entrepreneuses, à s’occuper des cultures, les récolter et ensuite vendre le résultat de leur travail. Aujourd’hui, 70 % des femmes en Afrique travaillent de façon informelle. Les programmes de formation aideront les femmes à apporter une contribution significative à l’économie nationale.

Mais suffit-il de donner aux femmes la possibilité de travailler dans tous les secteurs pour atteindre un équilibre parfait ? « Dès qu’une femme sera capable non seulement d’occuper des postes dans différents domaines, mais aussi d’accéder à la prise de décision stratégique, il sera possible de parler d’équilibre entre les sexes », déclare Natalia Zeiser, présidente du Conseil d’administration de l’African Business Initiative. D’une manière ou d’une autre, le pourcentage de femmes prenant des décisions au niveau national est encore faible dans le monde entier. Cette situation doit changer ». En tout état de cause, œuvrer en faveur d’une véritable égalité entre les sexes est avant tout une tendance créatrice visant à améliorer la qualité de vie de l’ensemble de la société. Selon les prévisions, la pleine participation des femmes à l’économie augmentera le PIB mondial de 28 000 milliards de dollars d’ici 2025, ce qui peut être comparé au volume des économies américaine et chinoise réunies.

« L’égalité des sexes est un facteur clé du développement durable. L’écart entre les sexes sur le marché du travail s’est légèrement réduit au cours des dernières décennies, mais les femmes restent à la traîne par rapport aux hommes dans la réalisation de leur potentiel économique et social. L’augmentation de l’activité économique des femmes, le renforcement de leur rôle dans la société et de leur implication dans le processus de gestion et de prise de décision dans tous les secteurs de l’économie contribuera sans aucun doute à la croissance économique et aura un impact positif sur le maintien de la stabilité sociale et la réalisation des objectifs de développement durable », a déclaré Svetlana Loukach, représentante du président russe (Sherpa) au G20 et chef adjoint de la direction des experts auprès du président de la Fédération de Russie.

« Malgré de nombreuses années d’efforts pour parvenir à l’équilibre entre les sexes, même dans les pays européens, les salaires des femmes sont encore inférieurs d’environ 15% à ceux des hommes occupant les mêmes postes. En Afrique et en Asie, ce chiffre est encore plus impressionnant. La mise en valeur des femmes est l’un des domaines prioritaires de la Fondation Innosocium, la plate-forme sociale de la Fondation Roscongress. L’organisation de sessions dans le cadre du programme de rencontres d’affaires du Forum économique Russie-Afrique s’inscrit dans le prolongement systématique des travaux visant à éliminer les inégalités entre les sexes, à promouvoir le leadership des femmes et à renforcer la coopération avec les communautés internationales de femmes, qui a débuté à Tokyo lors du sommet des « Femmes du G20 » (W20) en mars dernier. Dans le cadre de l’accord signé en marge du Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) 2019, la Fondation Innosocium et le Conseil du Forum des femmes d’Eurasie (EWF) du Conseil de la Fédération (sénat) russe ont une expérience réussie de coopération sur un certain nombre de projets. Au SPIEF-2019, le salon itinérant de l’EWF s’est tenu sur le site de Building Trust Area, et les membres de l’EWF interviennent régulièrement comme expertes lors de nos sessions consacrées au leadership des femmes. Nous espérons que les mesures sérieuses prises dans notre pays pour changer les stéréotypes existants porteront leurs fruits tant pour l’économie que pour la société dans son ensemble », déclare Elena Marinina, directrice adjointe de la Fondation Roscongress et directrice de la Fondation Innosocium.

« La nécessité de parvenir à un équilibre entre les sexes et à une participation plus active des femmes dans toutes les sphères de l’économie est évidente. La session d’aujourd’hui dans le cadre du programme de rencontres d’affaires de Building Trust Area du Forum économique Russie-Afrique a permis de réunir des représentantes des milieux d’affaires et d’associations, de présenter l’expérience de la Russie dans le domaine de la promotion du leadership des femmes, ainsi que de présenter les réalisations du continent africain en termes de capacités des femmes. Et ce n’est certainement pas seulement une opportunité pratique d’échanger les meilleures pratiques, mais aussi une excellente occasion de promouvoir davantage ce sujet au niveau mondial », a déclaré Elena Miakotnikova, directrice générale de l’Agence pour les initiatives stratégiques de promotion de nouveaux projets.

Le Sommet et Forum économique Russie-Afrique se sont tenus les 23 et 24 octobre à Sotchi, au Parc des Sciences et des Arts « Sirius ». Ces rencontres sont organisées par la Fondation Roscongress avec le Centre d’exportation de Russie et Afreximbank comme co-organisateurs du Forum économique Russie-Afrique.

 

Le programme Building Trust Area a été conçu par la Fondation Innosocium, la plateforme sociale de la Fondation Roscongress.

 

 

la Fondation Roscongress est une institution non-financière de développement orientée sur la dimension sociale, c’est le plus grand organisateur de salons, congrès, expositions et rencontres publiques internationaux.

la Fondation Roscongress a été créée en 2007 dans le but de contribuer au développement du potentiel économique, à la promotion des intérêts nationaux et au renforcement de l’image de la Russie. Elle étudie, analyse et rend compte des questions de l’actualité économique russe et internationale en assurant la gestion et la promotion de projets économiques et des investissements, et contribue au développement de l’entreprenariat, de l’attraction des investissements et des projets à vocation caritative.

Les rencontres organisées par Roscongress réunissent chaque année des participants de 208 pays et territoires, plus de 15 000 représentants des médias opèrent chaque année sur ses plateformes et 2 500 spécialistes apportent leur analyse et leur expertise en Russie et à l’étranger, ce qui permet la mise en place des relations de commerce extérieur avec les partenaires, producteurs et de 107 pays au niveau des entreprises industrielles et autres, des associations sectorielles et des structures financières.

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La plate-forme sociale est une initiative stratégique de la Fondation Roscongress visant à établir et à maintenir un dialogue stable entre les structures économiques, les autorités et la société civile. Nous créons des outils de suivi dans le cadre des forums existants, nous promouvons constamment l’agenda social et nous contribuons au développement d’un environnement social sain et caritatif en Russie. La mission de la plateforme consiste à contribuer à la consolidation, à l’établir le dialogue et la coopération entre les participants de l’écosystème social, à promouvoir des projets à signification sociale et à développer une culture de l’inclusion sociale en Russie.

En février 2019 a été créée la Fondation Innosocium d’aide au développement social. Ses missions principales sont d’apporter un soutien pratique aux domaines prioritaires du développement social, d’élaborer et de promouvoir l’agenda social dans les plateformes de communication de la Fondation Roscongress, de mettre en œuvre des initiatives à valeur sociale et caritatives, de promouvoir et améliorer l’efficacité des ONG et de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) ainsi que la coopération internationale dans le cadre du développement durable, et de renforcer l’image positive de la Russie. Les domaines clés de l’Innosocium sont le champ social, la culture, l’enseignement et la formation, l’écologie, les communications sociales et le leadership des femmes. L’une des activités de la Fondation Innosocium est la participation à des rencontres d’affaires organisées par la Fondation Roscongress, ainsi que l’organisation de sessions dans son propre espace.

Contact :
Tel. : +7 (495) 640 4440, доб. 148

E-mail : social.platform@roscongress.org

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« Nous apprécions au plus haut point le travail que nous avons fait ensemble au Sommet. Je suis convaincu que les résultats obtenus constituent une bonne base pour continuer à renforcer le partenariat Russie-Afrique dans l’intérêt de la prospérité et du bien-être de nos peuples. »

Vladimir Poutine,
Président de la Fédération de Russie

Le Sommet Russie-Afrique qui aura lieu à Sotchi du 23 au 24 octobre 2019 incarne les liens d'amitié séculaires entre le continent africain et la Fédération de Russie. Ce Sommet, unique en son genre, revêt une importance particulière pendant cette période de transformations à l'échelle mondiale et internationale. En réponse aux aspirations de nos peuples, son objectif primordial est l'élaboration d'un cadre intégré pour faire avancer les relations russo-africaines vers une coopération plus large dans divers domaines.

Les pays d'Afrique et la Russie partagent une vision similaire de l'action internationale, une action fondée sur le respect du droit international, de l'égalité, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des États, du règlement pacifique des différends et de l'engagement aux mesures multilatérales face aux nouveaux défis internationaux. Nos pays visent à assurer la sécurité, la paix et le développement du continent africain et de la Russie, ainsi nous condamnons le terrorisme et l'extrémisme sous toutes leurs formes. Nous réaffirmons notre conviction qu'il est important de promouvoir des échanges commerciaux et des investissements mutuels afin d'éviter tout ralentissement de la croissance économique.

Les pays d'Afrique possèdent un potentiel important et des capacités qui leur permettront, à terme, de joindre les rangs des puissances économiques en développement. Ces dernières années, les pays africains ont fait de grands progrès face aux défis politiques, économiques, sociaux et gestionnaires. Au cours de la dernière décennie, la croissance économique de l'Afrique s'est accélérée, le taux de 3,55 % a été atteint en 2018.

En juillet 2019, en poursuivant les efforts des pays africains, la ratification de l'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine et le lancement de sa phase opérationnelle ont été effectués à l'occasion d'un sommet extraordinaire de la Commission de l’Union africaine au Niger. Cet accord est un des objectifs principaux de l'Agenda 2063 qui vise à répondre aux attentes de prospérité et de dignité du peuple africain.

Ces succès ouvrent la voie à la collaboration entre les pays d'Afrique et la Fédération de Russie et montrent un véritable engagement politique des gouvernements et des peuples africains prêts à établir des partenariats mutuellement bénéfiques.

Nous espérons que le Sommet Russie-Afrique contribuera à la promotion de relations stratégiques constructives basées sur la coopération multilatérale. Nous souhaitons que ce partenariat réponde aux espoirs et aux aspirations des peuples africains et du peuple russe ami.

Président de la République arabe d'Égypte
Abdel Fattah AL-SISSI